<br>Salut, <br><br>Ce soir Place des Terreaux, un rassemblement de protestation est appelé par les associations alévis de France.<br><br>La jeune femme a été violée puis tuée à coups de barre de fer par le  chauffeur du minibus qui la ramenait de l'université à son domicile. <br>Aidé de deux complices, dont son propre père, le violeur présumé, Ahmet  Suphi Altindoken, a ensuite coupé les mains de sa victime et mis le feu à  son corps pour faire disparaître toute trace d'ADN. <br>Rapidement  identifiés, les trois suspects ont été interpellés par la police et sont  passés aux aveux. Ils ont été inculpés et écroués dimanche.<br>Ozgecan Aslan a été violée et tuée car elle était alévi; ces assassins sont membres du MHP (parti nationaliste turc).<br><br>Ci-dessous un communiqué de Anarsist Kadinlar (groupe non-mixte lié à DAF - groupe anarchiste turc) : <br><br><pre>Aujourd'hui, le corps calciné de Özgecan a été retrouvé. Elle avait tué violée et tuée à Mersin, Tarsus.   Aujourd'hui, Özgecan, qui avait tué assassinée par le chauffeur du minibus qu'elle a pris, est devenue la révolte de toute la région.   Assassinée à l'âge de 20 ans par le pouvoir des hommes, Özgecan, dont la robe a été plus discutée que son assassinat, est devenue la rage   dans la rue de nombreuses villes. Aujourd'hui, Özgecan est devenue notre révolte, celle que nous avons porté dans la rue.   Aujourd'hui, le patriarcat qui l'a tuée s'est aussi dressé contre nous : il a tenté de nous arrêter avec ces hommes qui ont justifié   et justifient encore le harcèlement, le viol, la violence ; il a essayé de réduire notre rage au silence, de nous frustrer en faisant rugir   leurs moteurs de voiture plus fort. Après le meutre d'Özgecan, nous continuons de dire que "les meurtres de femmes sont politiques",   de crier que "les femmes assassinées sont notre révolte", d'informer et de nous souvenir de chacune des femmes qui ont été assassinées.    Aujourd'hui, la police de l’État a attaqué les femmes qui ont protesté contre la violence masculine faite à Özgecan.   Ils ont embarqué nos camarades femmes en garde-à-vue pour avoir déployé une banderole depuis un immeuble de Taksim,   sur laquelle était écrite "Özgecan Aslan est notre révolte".  L’État des hommes a protégé et protège toujours les hommes meutriers via sa justice des hommes.   Aussi longtemps que les esprits patriarcaux considéreront les femmes comme "coupables" dans tous les aspects de leur vie et les rendront invisibles,   nous ne quitterons jamais la rue. Nous serons là, dans la rue, faisant de chaque femme assassinée notre révolte, nous informerons et   nous souviendrons des meurtres et nous lutterons jusqu'à ce que plus aucune femme ne soit assassinée.</pre><br><br>