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<p>Bonjour,</p>
<p>Samedi 2 décembre, 15h, place des Terreaux, aura lieu une
manifestation en solidarité à toutes les personnes migrantes. Nous
vous faisons suivre notre appel à rejoindre cette manifestation,
consultable en ligne ici (avec également l’appel du collectif 69
de solidarité avec les migrant-e-s.) :
<a class="moz-txt-link-freetext" href="http://cgalyon.ouvaton.org/spip.php?article255">http://cgalyon.ouvaton.org/spip.php?article255</a> <br>
</p>
<p><strong>Une situation lyonnaise inacceptable...</strong></p>
<p>Devant l’inaction des pouvoirs publics à gérer la situation et
devant la volonté affichée de vouloir "trier" les migrant-e-s, il
est urgent d’afficher dans la rue notre volonté commune d’agir en
solidarité avec les migrant-e-s.</p>
<p>De nombreux collectifs, associations, individu-e-s agissent tous
les jours en solidarité pour essayer de trouver des solutions aux
personnes vivant à la rue, aux impasses administratives que ces
personnes rencontres et aux violences et racismes étatiques
quotidiens qu’elles subissent.</p>
<p>La mobilisation importante au niveau de l’esplanade Mandela ; des
écoles où parents, habitant-e-s et professionnel-le-s se
mobilisent pour que les enfants scolarisés et leurs familles aient
un toit ; des étudiant-e-s de Lyon 2 solidaires avec les
expulsé-e-s de la Part-Dieu ; des collectifs/associations toujours
présentes pour la lutte des migrant-e-s laissent entrevoir un
espoir de renversement du rapport de force face aux autorités.</p>
<p>Et ce notamment depuis ce mercredi 22 novembre où sur un appel du
collectif Jamais Sans Toit, les différents collectifs se sont
retrouvés.</p>
<p><strong>Les migrantes spécifiquement ciblées par des violences</strong></p>
<p>Les migrantes subissent du fait de leur genre des violences
ciblées durant leur parcours. De nombreux récits relatent des
violences allant du harcèlement sexuel au viol et/ou au mariage
forcé qui sont le fait de passeurs, de représentants de forces de
l’ordre, d’autres migrants. Mais les violences ne s’arrêtent pas
au voyage, et dans le pays dit d’accueil, les violences continuent
et la prise en charge physique (soins, grossesses dues aux
viols...) et psychologique (prise en charge par des
professionnels) est pratiquement inexistante.</p>
<p><strong>Ailleurs, la situation est similaire et les projets
gouvernementaux ne laisse rien présager de bon...</strong></p>
<p>Que ce soit sur la capitale, dans d’autres villes ou à la
frontière franco-italienne, les situations d’urgence se
multiplient notamment avec la détérioration de la météo qui rend
le périple des migrant-e-s à la frontière de plus en plus
dangereux. Les cas de personnes lourdement blessées après quelques
jours de traversée dans la montagne se multiplient et les
autorités laissent faire, raccompagnant même les migrant-e-s au
point de départ...</p>
<p>Dans ce contexte tragique, le futur projet de loi Macron-Collomb
ne fera qu’aggraver la situation des migrant-e-s.</p>
<p>En effet, plusieurs pistes vont certainement être suivies :
prendre en compte le trajet parcouru et non plus les besoins de la
personne et ses craintes à retourner à son point de départ (en
gros ne plus étudier de dossier du moment que le/la migrant-e
vient d’un pays dit "sûr") ; restriction de la durée de traitement
des dossiers ; multiplication des expulsions ; rétention
administrative augmentée (donc emprisonnement des migrant-e-s
avant leur expulsion) ; accentuation des expulsions des
migrant-e-s dits dépendant de Dublin...</p>
<p><strong>Lutter par solidarité et pour une autre vision de la
société</strong></p>
<p>La solidarité avec les migrant‑e‑s et les luttes collectives
existent bien aujourd’hui, et sont plus que nécessaires à
renforcer pour inverser le rapport de force.<br class="autobr">
Accompagner les migrant‑e‑s, faire pression sur les préfectures,
être présent‑e‑s au tribunal, déposer les recours, se rassembler à
l’aéroport pour éviter un renvoi, refuser d’embarquer dans un vol
qui sert à expulser quelqu’un-e sont des actions à mener pour ne
pas lâcher la lutte sur le terrain. C’est en menant collectivement
ces mobilisations que nous aurons le plus de poids.</p>
<p>Nous refusons leur logique de catégorisation des « bon‑ne‑s »
migrant-e-s de celles et ceux à renvoyer. Les politiques
migratoires sont un rouage du système capitaliste et de toutes les
logiques de pouvoir et de profit, qui engendrent inégalités
sociales, guerres, misère et exploitation à travers le monde. <br
class="autobr">
Les un‑e‑s les autres, nous ne subissons pas leurs conséquences
avec le même degré de violence, mais pour lutter contre la
précarité, le chômage, la misère, nous devons être tous et toutes
solidaires face aux dirigeants et exploiteurs, ici comme ailleurs.</p>
<p><strong>Aucun être humain n’est illégal ! <br class="autobr">
Libre circulation et installation de tous et toutes !<br
class="autobr">
Solidarité et luttes collectives face au capitalisme et aux
États !</strong></p>
<p>Rendez-vous à 15h, Place des Terreaux le samedi 2 décembre !</p>
</body>
</html>