<h2>Police (bien?) montée et toilettes sèches</h2>
<p class="texte"><span>Sommet de l’Otan<br>
</span><br>
<span>Pour les chevaux des policiers et de la garde  républicaine<br>
</span>Le club équestre de Strasbourg va accueillir les montures des
policiers pour le sommet de l’OTAN. A compter du 31 mars, 20 chevaux de
la brigade équestre de la police nationale seront hébergés dans des
boxes provisoires sur le site du club, qui se trouve au jardin des
Deux-Rives. Par ailleurs, six employés doivent se faire délivrer un
laissez-passer pour aller travailler, les 30 chevaux du club ne pouvant
pas partir en week-end.<br>
Le jardin des Deux-Rives, dont la passerelle éponyme pourrait servir de
cadre pour une photo officielle le samedi matin, sera placé en zone
rouge les 3 et 4 avril.<br>
La garde républicaine doit pour sa part s’installer aux haras nationaux
de Strasbourg, dont les écuries vont reprendre du service. Rue
Sainte-Elisabeth, les bâtiments ont été nettoyés; les services de la
ville déchargeaient des bottes de paille hier. Témoin, ce camion de la
Ville aperçu dans la rue des Greniers.</p>
<p><span>Les toilettes sèches et les militaires<br>
</span></p>
<p>Exposant son projet de village alternatif et autogéré qui pourrait
avoir lieu du 1er au 5 avril sur plusieurs terrains autour de la ferme
éducative de la Ganzau à Strasbourg, la coordination anti-OTAN a
énuméré les points encore en négociation avec les autorités. Elle
voudrait installer des toilettes sèches, sans impact sur
l’environnement.<br>
«Le préfet refuse, il pense que ce n’est pas sanitaire, et veut nous
installer des toilettes avec tout à l’égout et le faire faire par les
militaires pour des raisons de coût», explique Ben, de la coordination.
Que l’armée contribue à installer le village anti-militaristes, fût-ce
les toilettes, «ça nous pose un problème», dit la coordination. Aux
militaires sans doute aussi…</p>
<p></p>
<p>Édition du Mer 11 mars 2009 DNA</p><p><br></p><h1><i>Quel coût pour 2 jours de« visibilité mondiale »?</i></h1>
<h2><i>Le sommet de l’Otan est une « vraie chance » en termes d’image
pour Strasbourg. Cette opinion a été largement partagée dans
l’hémicycle du conseil municipal lundi. Le bémol est venu de
l’opposante Anne Schumann : il porte sur la « communication
municipale » et le « coût de l’événement » pour les Strasbourgeois.</i></h2>
<p class="pub-spot"> <i><a href="http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1460025372/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?" target="_blank" rel="nofollow"><img src="http://memorix.sdv.fr/5/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1460025372/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?" border="0" height="2" width="2"></a></i></p>

<p class="texte"><i> L’organisation du sommet de l’Otan doit
« renforcer la notoriété de Strasbourg dans sa stature de capitale
européenne et internationale », a souligné lundi en conseil municipal
Roland Ries. « Strasbourg sera mondialement visible pendant deux
jours », a-t-il résumé. Et le maire d’évoquer successivement la
richesse culturelle et l’histoire de la ville, et la fierté
d’accueillir Barack Obama pour son premier déplacement en Europe.</i></p>
<p><i><br>
« LA CONTESTATION DOIT POUVOIR SE FAIRE ». - L’ambition pour l’hôte du
président américain est de faire de ce 24e sommet « une réussite à tous
égards » : « La difficulté est de rendre des contraintes fortes
- au-delà de ce que nous avions imaginé - les plus acceptables
possibles pour les Strasbourgeois ». Par « tous égards », Roland Ries
entend aussi que « la contestation » puisse se faire « en parallèle »
dans la ville qui abrite « la Cour européenne des droits de l’homme ».</i></p>
<p><i><br>
« LE COUT DE LA QUALITE ». - Sur la « qualité » de l’accueil réservé
notamment à près de 3 000 journalistes du monde entier, la municipalité
va « jouer la transparence », a prévenu le premier magistrat, en
mentionnant en vrac un « livre-cadeau » souvenir, « une réception pour
le corps consulaire strasbourgeois », « un repas pour les
journalistes », « des travaux de rafraîchissements au PMC », des
« branchements électriques provisoires » et « un site d’accueil » pour
les anti-Otan, ainsi que « la sécurisation de sites stratégiques ».</i></p>
<p><i><span>« Dépenses difficilement prévisibles »<br>
</span></i></p>
<p><i> Roland Ries n’a pas caché que toute opération exceptionnelle
avait un coût : « Les dépenses pour la Ville et la CUS sont
difficilement prévisibles » tant pour le matériel, les services et les
personnels mobilisés ce jour-là. « Nous sommes en discussion avec la
Région et le Département » d’un côté, et « avec l’État » de l’autre,
pour régler la part « Ville » de la facture globale, a-t-il ajouté en
expliquant que la note sera présentée en conseil en avril.</i></p>
<p><i><br>
« CHIFFRES ASTRONOMIQUES » ? - Anne Schumann qui s’est félicitée de
« la forte charge symbolique » de cet événement, a regretté cependant
que « le retour des entretiens avec les habitants laisse à penser que
la communication - axée uniquement sur les emmerdes (sic) que vont
subir les Strasbourgeois - et la concertation ne sont pas au
rendez-vous » : « Il vous reste trois semaines pour rétablir la
situation ! », a glissé l’élue. Et la conseillère municipale
d’opposition d’enfoncer le clou au sujet des « dépenses protocolaires »
dont « les chiffres avancés sous le manteau » seraient
« astronomiques », « rien que pour le repas au palais des Rohan ».</i></p>
<p><i><br>
RIPOSTE DE LA TETE DE L’EXECUTIF. - Robert Herrmann, chargé de
l’organisation du sommet pour la Ville, a relevé qu’« Anne Schumann dit
s’inquiéter mais elle met le feu aux poudres par ailleurs… » Avant de
rectifier : « Le repas des chefs d’État ne sera pas pris en charge par
la Ville ». Et Roland Ries de conclure : « Au-delà des difficultés
consécutives à l’organisation d’un tel événement, de la mise en oeuvre
de moyens en personnels et en matériels de la collectivité, c’est la
fierté de recevoir un nombre aussi important de chefs d’État à
Strasbourg qui, au final, doit l’emporter ».</i></p>
<h4><i>Philippe Dossmann</i></h4>
<p></p>
<p><i> Édition du Mer 11 mars 2009 <br></i></p><p><br></p><h1>Le village du contre-sommet à l’Otan</h1>
<p><a href="http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/nouveau-plan-village-anti-otan.1236762208.doc">nouveau-plan-village-anti-otan.1236762208.doc</a></p>
<p>présentation en français, allemand, anglais</p>
<p><a href="http://natogipfel2009.blogsport.de/images/campprsentation_01.pdf" rel="nofollow">http://natogipfel2009.blogsport.de/images/campprsentation_01.pdf</a></p>
<h2>L’Otan, c’est la guerre et les emmerdements</h2>
<p><b>Anne Schumann</b>, conseillère municipale d’opposition lit-elle <i><b>la Feuille de Chou</b></i> (et les DNA accessoirement)?</p>
<p>C’est la question qu’on est en droit de se poser quand elle déclare:</p>
<p>” ..<i>.le retour des entretiens avec les habitants laisse à penser que la communication -  axée uniquement sur <b>les emmerdes</b> (</i>sic<i>) que vont subir les Strasbourgeois- et la concertation ne sont pas au rendez-vous</i>“. DNA.</p>

<h2>Sommet de l’Otan, état d’exception  et camp de rétention urbain.</h2>
<p><b>Enfin le Préfet de la région Alsace a communiqué aux DNA les
plans des zones rouge et orange où les libertés des citoyens, garanties
par le préambule de la Constitution de la Ve République, seront
suspendues pour cause de sommet de l’Otan. L’Etat d’exception en temps
de paix.</b> <b>Quel citoyen ou quelle association de défense des Droits de l’Homme portera plainte? </b></p>
<p><img src="http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/x20090311_dna001337-zones-rouge-et-orange.1236757885.jpg" alt="x20090311_dna001337-zones-rouge-et-orange.1236757885.jpg"></p>
<p>infographie Préfecture</p>
<p><b>Autrefois, on établissait les camps de rétention et autres camps
de concentration, à la campagne, dans des forêts, hors des villes en
tout cas. Même celui de Geispolsheim le <i>Centre de Rétention Administrative</i>,
réservé aux étrangers sans papiers, est conforme à ce modèle, isolé
dans une zone militaire, au milieu de petits bois, enserrés par des
bretelles d’autoroutes.</b></p>
<p><b>Avec le sommet de l’Otan à Strasbourg, on innove, ou plutôt on
applique ce modèle à une cité européenne,  qui se dit même capitale de
l’Europe, et abrite, entre autres, la Cour Européenne des Droits de
l’Homme.</b> <b>Ses résidents sont condamnés à être étrangers chez eux et leurs libertés sont suspendues. </b></p>
<p><img src="http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/20090311_dna048693-badge.1236758180.jpg" title="Près de 350 personnes se sont rendues, hier matin, dans l&#39;un des deux sites dévolus à la distribution des laissez-passer pour l&#39;OTAN. (Photo DNA - Jean-Christophe Dorn) " alt="20090311_dna048693-badge.1236758180.jpg" height="169" width="300"></p>

<p><b>Au vu et au su de tous, les préparatifs s’accélèrent pour établir
le Camp de Rétention de Strasbourg (CRS). Les droits de l’homme y
seront suspendus, à commencer par le droit de libre circulation. Mais
ils auront “la liberté” de manifester pour les mouettes entre les
hangars du Port Autonome à des kilomètres du centre ville réservé.</b><b>
Que les naïfs, et autres gogos, qui espèrent voir Obama, se le disent,
à moins d’habiter la zone rouge et de pouvoir ouvrir sa fenêtre sans
être la cible des tireurs d’élite postés sur les toits, ils feront
mieux de mater la télévision. </b></p>
<p><b>Les maîtres, comme toujours, seront abrités dans une zone rouge
(entourée d’une zone orange) interdite aux manants non autorisés. Toute
circulation y sera interdite, comme le stationnement de votre véhicule,
à moins de posséder un sésame de l’Otan. Pour faire pisser votre chien,
c’est classe, sortez accompagnés par un flic! Les malheureux habitants
de cette zone ont le choix entre déguerpir de chez eux et s’exiler
temporairement, à leurs frais, ou se déclarer “volontairement ” aux
forces de l’ordre, pour recevoir un badge, afin de pouvoir sortir de
chez eux et y entrer!</b></p>
<p><a href="http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/lofst020059dna.1236757983.pdf">Zones de sécurité mode d’emploi dna.1236757983.pdf</a></p>
<p><b>Autour de ces zones rouge, une zone orange, gardée d’après le
plan préfectoral publié ce jour, sur les ponts de l’Ill -pour le palais
des Rohan, par la police qui y établira de véritables check-point,
comme en Cisjordanie. Les femmes enceintes, sur le point d’accoucher au
début du mois d’avril, pourront expérimenter en grandeur réelle, ce que
leurs soeurs palestiniennes vivent depuis des années. Il ne reste plus
qu’à créer la section alsacienne de  <i>Mahsom Watch</i>.<br>
</b></p>
<p><b>La liberté de la presse sera réservée aux journalistes dûment badgés par “<i>le secrétariat général de l’Otan La seule détention d’une carte de presse ne permettra pas l’accès aux zones</i>.”(DNA).</b></p>
<p><a href="http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/lofst030059dna.1236758275.pdf">ça ne me fait pas plus peur que ça dna.1236758275.pdf</a></p>
<b>Il faut interroger une personne âgée, qui s’ennuie probablement
chez elle, pour déclarer aux DNA dans son micro-trottoir devant le
bureau des badges: “<i> Je suis honorée. C’est un grand événement pour
la ville de Strasbourg.J’habite au Wacken à côté du palais de l’Europe,
j’ai l’habitude de croiser plein de policiers. Ca ne me fait pas  plus
peur que ça</i>.” Addiction policière?<br><br><br></b><h1><i>6 000 policiers en renfort ?</i></h1>
<h2><i>Le sommet de l’OTAN des 3 et 4 avril implique une organisation
particulière des forces de l’ordre comme de l’administration judiciaire.</i></h2>
<p class="pub-spot"> <i><a href="http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/faitsdivers/1456975561/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?" target="_blank" rel="nofollow"><img src="http://memorix.sdv.fr/5/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/faitsdivers/1456975561/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?" border="0" height="2" width="2"></a></i></p>

<p class="texte"><i> Forces de l’ordre : du côté des forces de l’ordre,
on parle d’une cinquantaine de compagnies de CRS et d’escadrons de
gendarmerie mobile (6 000 hommes environ) pour renforcer les 1 100
fonctionnaires strasbourgeois qui seront presque tous sur le pont lors
du sommet.<br>
Tribunal : pour le sommet de l’OTAN, le tribunal de grande instance de
Strasbourg bénéficiera « d’une permanence de week-end plus musclée que
d’habitude », annonce le procureur de la République, Jacques Louvel. Le
parquet sera doté de deux magistrats au lieu d’un, et « je serai
moi-même sur le terrain ». Les astreintes au niveau du juge des
libertés et de la détention, du juge d’instruction et du juge des
enfants seront également renforcées. Le bâtiment ne se trouvant pas en
zone de sécurité, les audiences du vendredi 2 avril seront maintenues.
En revanche, hormis pour les comparutions immédiates, il n’y aura pas
d’affaires impliquant des détenus afin de limiter les trajets entre la
maison d’arrêt et le tribunal. Enfin, le lundi 6 avril, si besoin est,
il y aura deux audiences de comparutions immédiates.</i></p>
<p></p>
<p><i> Édition du Jeu 12 mars 2009 </i></p>
<h1>Ce qu’il faut savoir</h1>
<p>Merci aux DNA et à leur infographiste <i>Studio Anne-Sophie Catel-Gulhomat</i> dont le travail est plus lisible que celui de la Préfecture de la région Alsace.</p>
<p><img src="http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/x20090312_dna004546-zone-rohan-dna.1236846537.jpg" title="zone rohan infographie dna" alt="x20090312_dna004546-zone-rohan-dna.1236846537.jpg" height="500" width="600"></p>

<p class="pub-spot"> <a href="http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1166873081/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?" target="_blank" rel="nofollow"><img src="http://memorix.sdv.fr/5/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1166873081/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?" border="0" height="2" width="2"></a></p>

<p class="texte"><b>Zones de sécurité</b> : Elles seront fermées
hermétiquement par du matériel ou des hommes. Ne pourront y accéder et
circuler à pied ou à vélo que les résidents ou professionnels dûment
recensés sur présentation d’un laissez-passer délivré par la police.
L’accès se fait sur présentation d’un badge et d’une pièce d’identité.<br>
Dans les zones orange, la circulation automobile est fortement
réglementée. Seuls les véhicules des résidents qui ont sollicité une
pastille à coller sur le pare-brise, ainsi que les véhicules des
services de police ou d’urgence préalablement identifiés auprès des
postes de commandement y ont accès. Le stationnement y est limité.Dans
les zones rouges, au plus proche des sites, les accès sont uniquement
piétons et vélos. Aucune circulation automobile ni stationnement ne
sont autorisés.<br>
<b>Points de passage</b> : Les points de passage, gardés par des
policiers, seront les seules entrées possibles pour les résidents en
zone de sécurisation. Les riverains feront l’objet d’un contrôle de
police à chaque barrage.<br>
Celui de la rue de la Mésange sera uniquement piéton. Les autres seront
accessibles aux automobilistes dont le véhicule aura été enregistré et
doté d’une pastille. Attention, celui de la rue des Bouchers sera à
sens unique d’entrée dans la ville, et celui du pont du Théâtre sera à
sens unique en sortie de ville.<br>
<b>Rappel</b> : Les citoyens qui habitent au centre-ville et dans le
périmètre du palais Rohan doivent chercher leur badge à l’hôtel de
ville, 9 rue Brûlée. Ceux qui sont domiciliés à proximité du PMC et des
institutions européennes doivent se rendre place de Bordeaux, en face
de France 3, pour récupérer leur laissez-passer.<br>
Les badges sont distribués du lundi au vendredi de 10h à 20h et le samedi de 10h à 13h.<br>
Sécurité : Les égouts seront scellés, les poubelles enlevées. Les
panneaux publicitaires des abribus seront sous haute surveillance et
probablement scellés.<br>
<b>Sapeurs-pompiers</b> : Plus de 1 000 sapeurs-pompiers et 300 engins
de secours seront mobilisés dans le cadre du sommet de l’OTAN (lire
encadré). Les effectifs bas-rhinois composeront seulement un tiers du
dispositif, de façon à « pouvoir assurer les interventions courantes
avec nos propres moyens », indique-t-on à la direction du service
départemental d’incendie et de secours (SDIS). Les renforts extérieurs,
qui représentent deux tiers des moyens humains, proviennent
essentiellement des 18 SDIS de la zone de défense Est. L’armée mettra
également des moyens à disposition, en particulier pour des
interventions délicates (décontamination par exemple).<br>
<b>Mesures sanitaires</b> : A compter de lundi 16 mars et jusqu’au 19
avril, l’eau contiendra davantage de chlore à la Wantzenau et à
Kilstett. La préfecture renforce certaines dispositions sanitaires à
cause du sommet de l’OTAN. « Il s’agit de rajouter du chlore dans les
réseaux », explique Sébastien Samtmann, chargé de mission au syndicat
des eaux et de l’assainissement du Bas-Rhin (SDEA), « ce qui lave le
réseau d’un point de vue bactériologique ».<br>
La mesure vise à prévenir d’éventuels actes de malveillance. Elle est
appliquée dans le cadre du niveau rouge du plan Vigipirate en vigueur
depuis 2005 - les deux communes sont sorties du dispositif lorsque
qu’il avait été assoupli. Le SDEA invite à contacter ses services
(03 88 19 29 19) pour une purge de réseau en cas de mauvaises odeurs.<br>
A Strasbourg, « il n’y a aucune modification des mesures habituelles »,
fait savoir la cellule OTAN de la CUS. La ville n’étant pas sortie du
dispositif, son eau ferait donc l’objet d’une chloration préventive
depuis près de quatre ans. Ironiquement, c’est sans doute l’un des
rares aspects que le sommet ne changera pas…</p>
<p></p>
<p>Édition du Jeu 12 mars 2009</p>
<p><img src="http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/x20090312_dna004545-zone-pmc-dna.1236846647.jpg" alt="x20090312_dna004545-zone-pmc-dna.1236846647.jpg"></p><br><h1><i>Des habitants pas très rassurés</i></h1>
<h2><i>Quelque 450 Kehlois pas très rassurés ont assisté hier soir à la réunion d’information sur l’OTAN à la Stadthalle.</i></h2>
<p class="pub-spot"> <i><a href="http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/821665210/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?" target="_blank" rel="nofollow"><img src="http://memorix.sdv.fr/5/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/821665210/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?" border="0" height="2" width="2"></a></i></p>

<p class="texte"><i>Sur les sièges à l’intérieur de la salle, des
flyers du collectif « Résistance des Deux Rives ». Les anti-OTAN
s’étaient aussi invités à la réunion publique hier soir, s’asseyant non
loin de la bonne dizaine de policiers en uniforme. Après 40 minutes de
présentation des différentes mesures de sécurité (DNA du 20 février)
les questions n’ont pas manqué.</i></p>
<p><i><span>A cause d’une photo officielle<br>
</span></i></p>
<p><i>« Mes parents habitent dans la zone de sécurité numéro 4, à la
limite de la 3*. Ils sont âgés, pas vraiment en bonne santé », explique
une habitante de Kehl, visiblement inquiète. « Comment dois-je
expliquer à ma mère, qui ouvre tous les matins sa fenêtre depuis 40
ans, que ce jour-là, il faut qu’elle reste fermée ? Et que se
passera-t-il si jamais elle l’ouvre ? »<br>
« Nous avons pris contact avec les habitants du quartier, répond
Reinhard Renter, chef de la police d’Offenbourg, particulièrement ceux
de la Ludwig-Trick Straße [en bordure du jardin des Deux-Rives]. S’il
le faut, des fonctionnaires peuvent prendre le petit-déjeuner avec eux.
Nous pouvons aussi prévenir les collègues. S’ils sont seuls chez eux,
ils pourront ouvrir leur fenêtre ».<br>
Circulation des trains interrompue, pont de l’Europe et B28 coupés de
6h du matin jusqu’au départ des chefs d’Etat et de gouvernement, écoles
du centre-ville fermés à l’initiative de leurs directeurs,
manifestations, la vie des Kehlois sera perturbée à cause… d’une photo
officielle, qui devrait être prise le samedi 4 avril au matin, au pied
de la passerelle.</i></p>
<p><i><span>Contrôles rétablis à la frontière<br>
</span></i></p>
<p><i>Les contrôles seront rétablis à l’entrée en Allemagne, comme lors
de la coupe du monde en 2006. Les Kehlois doivent dès aujourd’hui
prendre l’habitude de se déplacer avec leur passeport, a souligné un
représentant de la police fédérale. En revanche, « nous ne savons pas
quelles mesures seront prises côté français », a souligné Günther
Petry, maire de Kehl, rappelant que chaque Etat contrôlait sa frontière.<br>
« Pourra-t-on voir quelque chose de l’événement ? » Reinhard Renter
suggère de rester devant son poste de télévision. « C’est la fête
d’anniversaire de 26 personnes, et nous n’y sommes pas invités, a
déclaré Günther Petry. C’est une réunion privée. »</i></p>
<h4><i>Aude Gambet</i></h4>
<p></p>
<h5><i>(*) La 3 est interdite d’accès, dans la 4, les quelque 700
habitants concernés ne peuvent se déplacer qu’accompagnés d’un policier.</i></h5><br><h2 id="mna-titre" class="mna-titre">Les forces de l&#39;ordre font usage de gaz lacrymogène</h2>

          <div class="mna-meta">
                <span class="mna-datec">Créé le 12.03.09 à 07h36 |</span>
                <span class="mna-datem">Mis à jour le 12.03.09 à 07h36</span>
                                  | <span class="yui-button yui-link-button nbcomment"><span class="first-child"><a href="http://www.20minutes.fr/article/310103/Strasbourg-Les-forces-de-l-ordre-font-usage-de-gaz-lacrymogene.php#commentaires" title="0  commentaires" style="text-decoration: none; color: black;">0 <span class="legende">commentaires</span></a></span></span>
                        </div>
        <div class="mna-outils">
                <span class="yui-button yui-link-button notxt bigger"><span class="first-child"><a href="javascript:void(0)" title="Agrandir la taille du texte">Agrandir la taille du texte</a></span></span>
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                <span class="yui-button yui-link-button notxt send"><span class="first-child"><a href="http://www.20minutes.fr/article/310103/Strasbourg-Les-forces-de-l-ordre-font-usage-de-gaz-lacrymogene.php#" title="Envoyer par e-mail">Envoyer par e-mail</a></span></span>
  </div>
                                
                
  <strong>Une répétition générale avant le sommet de l&#39;Otan ?</strong>
Pour disperser la manifestation, à laquelle participaient plus de 2 000
étudiants et enseignants-chercheurs, les forces de l&#39;ordre ont utilisé
du gaz lacrymogène hier, lorsque le cortège a voulu rejoindre la place
de la gare, ce qui n&#39;était pas prévu. « C&#39;est totalement
disproportionné. Il n&#39;y avait aucune volonté de casse » chez les
manifestants, s&#39;indigne Olivier, étudiant en sciences sociales.
Frédéric, enseignant-chercheur en égyptologie, dit « ne pas avoir
compris » cette intervention « alors que nous marchions tranquillement
». Curieusement, les forces de l&#39;ordre ont ensuite laissé les
manifestants gagner le parvis de la gare. Certains ont dansé au son de
tambours, face aux gendarmes mobiles positionnés aux portes du
bâtiment, avant de quitter les lieux une heure plus tard sans incident.<br><br><br><h3 class="entry-header">Otan : un exercice de &quot;désobéissance civile&quot; pour préparer le contre-sommet</h3>
        
        <div class="entry-content">
                <div class="entry-body">
                        <p><span style="color: rgb(255, 0, 51);"><strong>POLITIQUE - </strong></span>Une
cinquantaine de militants anti-Otan ont présenté dimanche après-midi à
Strasbourg un exercice public de &quot;désobéissance civile&quot;, un mois avant
le sommet qui doit se tenir les 3 et 4 avril à Strasbourg et
Baden-Baden pour le 60e anniversaire de l&#39;Alliance atlantique. Lors de
la démonstration, organisée place de la République, près de la
préfecture, les
militants de l&#39;alliance de collectifs &quot;bloquer l&#39;Otan&quot; (&quot;Block Nato&quot;),
majoritairement des Français et des Allemands, ont présenté quelques
techniques non-violentes, comme par exemple <a href="http://libestrasbourg.blogs.liberation.fr/actu/2009/03/otan-un-exercic.html"><span style="color: rgb(255, 0, 51);"><u>contourner pacifiquement
les barrages policiers</u></span></a>.</p>
                </div>
                                        
                        <div class="entry-more">
                                








<p>&quot;On sait que ce genre de pratiques fonctionne, on l&#39;a expérimenté
lors du sommet du G8 de Heiligendamm&quot; en 2007, explique Felix Pithan,
du collectif allemand Solid. &quot;Là, environ 10.000 militants avaient
réussi à investir une zone pourtant très protégée par la police&quot;,
ajoute-t-il. &quot;Pour nous, ce sommet n&#39;est pas un anniversaire, 60 ans,
c&#39;est
assez!&quot;, explique pour sa part Brigitte Bastian, des Désobéissants
civils de Strasbourg. &quot;Nous sommes réunis sur le principe de la
non-violence, de la résistance civique et de manière non idéologique&quot;,
insiste-t-elle. &quot;Nous voulons dire notre opposition à ce sommet&quot;,
ajoute-t-elle, en
déplorant que &quot;les autorités françaises nous empêche de manifester dans
certaines zones&quot; de Strasbourg, notamment le centre-ville où la
préfecture a interdit &quot;tout regroupement&quot;. &quot;Nous allons essayer de
passer les barrages&quot; pour perturber le sommet, a-t-elle averti.<br>Selon
un tract distribué lors de la manifestation, &quot;dans la matinée
du 4 avril, des milliers de personnes vont occuper les rues qui mènent
au sommet&quot; pour exprimer &quot;leur claire opposition à la guerre et au
militarisme par un acte de désobéissance consciente&quot;. Le contre-sommet,
organisé du 1er au 5 avril, pourrait selon les organisateurs réunir
&quot;plusieurs dizaines de milliers de personnes&quot;. L&#39;installation d&#39;un
village alternatif et autogéré est prévue au sud de Strasbourg.<br>AFP</p><p><br></p><p><br></p><h2 class="titleView">
                                      <a href="http://www.mediapart.fr/club/blog/tchavolo/120309/l-otan-a-strasbourg-kehl-recit-subjectif-d-un-habitant-de-la-zone-occupee-">L&#39;OTAN à Strasbourg-Kehl: récit subjectif d&#39;un habitant de la zone occupée (2)</a>
                                    </h2>
                                                                
                                
                                                                    <div class="submitted">
                                            <span class="date_article">
                                                    12 Mars 2009                                            </span>
                                            <span class="auteur_article">Par <span class="auteur_membre"><a href="http://www.mediapart.fr/club/blog/Tchavolo" title="&lt;div class=&quot;bulle_utilisateur bulle_membre&quot;&gt;&lt;div class=&quot;photo&quot;&gt;&lt;img src=&quot;http://www.mediapart.fr/files/imagecache/photo_utilisateur_petite/pictures/default.png&quot; alt=&quot;&quot; title=&quot;&quot;  /&gt;&lt;/div&gt;&lt;div class=&quot;infos&quot;&gt;&lt;div class=&quot;nom&quot;&gt;Tchavolo&lt;/div&gt;&lt;div class=&quot;ville&quot;&gt;Strasbourg (67000)&lt;/div&gt;&lt;div class=&quot;inscrit_depuis&quot;&gt;Inscrit(e) depuis Mar. 2008&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;">Tchavolo</a></span></span>
                                    </div>
                                                        
                                                        <p>Le
post précédent a, pour un ou deux commentaires (sur trois ou quatre...)
été ressenti comme une plainte de riverain dont on perturbe le
quotidien paisible. Ce n&#39;est pas le cas (ou pas trop). Il s&#39;agit plutôt
d&#39;exprimer ma consternation face au dispositif mis en place pour
permettre à 26 personne de manger tranquillement. En dehors des
restrictions imposées aux zones de sécurités des quartiers Cathédrale
et Palais des Congrès, il faut savoir que tous les marchés, écoles,
crèches, monuments historiques seront fermés les 3 et 4 avril. Les
tramway ne circuleront pas dans les zones de sécurités (qui englobent
tous les carrefours du réseau de tram, donc plus de correspondance).
Dans les zones rouges, les riverains qui possèdent un parking ou un
garage devront garer leur véhicule à l&#39;extérieur des zones de sécurité
à leurs frais s&#39;ils veulent l&#39;utiliser.</p>
<p> </p>
<p>Quelques centaines de personnes habitant à proximité de la
passerelle piétionne sur le Rhin (au Jardin des Deux Rives) devront
obtenir une autorisation préalable de la police pour quitter leur
domicile entre le vendredi soir et le samedi matin et ne pourront le
faire que sous escorte policière. Ils iront promener leur chien
accompagné d&#39;un policier ! Tout ça pour prendre une &quot;photo&quot; de famille
des 26 chefs d&#39;Etat sur le célèbre pont piétonnier qui relie la France
à l&#39;Allemagne. </p>
<p> </p>
<p>Par ailleurs, et c&#39;est encore plus choquant, les forces de police seront nombreuses. On parle, pour le seul côté allemand, de <a href="http://www.spiegel.de/international/germany/0,1518,612196,00.html" title="Spiegel Online">15000 policiers, des avions d&#39;interception et toute une flotte d&#39;hélicoptères de transport</a> (<i>Spiegel</i>), peut-être <a href="http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc%7EEB58E6CE1528D45BA893082CAAA19BDCA%7EATpl%7EEcommon%7EScontent.html%7Cfaz.net:" title="FAZ">25000 policiers en tout </a>(<i>Frankfurter Allgemeine</i>).
Cela fait quasiment 1000 policier par chef d&#39;Etat. Surtout, ces forces
de l&#39;ordre seront toutes entières destinées à la &quot;protection des
personnalités&quot;. Le président de l&#39;Université de Strasbourg, Alain
Beretz, qui craint une occupation des locaux pendant la semaine
précédent le sommet, a demandé au préfet s&#39;il pouvait compter sur
l&#39;aide des forces de police si cette occupation se produisait. Il lui a
été répondu : &quot;Aucun secours des forces de l&#39;ordre ne peut être
attendu, celles-ci étant intégralement mobilisées pour la surveillance
et la protection des personnalités.&quot; Le président de l&#39;UDS a donc été
contraint de décider la fermeture intégrale des locaux du principal
campus pendant la semaine entière précédent le sommet, obligeant à
annuler les cours, les examens et les colloques prévus durant cette
période (voir document joint). Seules seront maintenues les activités
administratives vitales et les opérations indispensables dans certains
laboratoires et certaines animaleries. Pour une raison probablement
similaire, les établissemements scolaires du centre-ville (écoles,
collège et lycée) seront aussi fermés, parfois plusieurs jours.</p>
<p> </p>
<p>Les hommes politiques ont bien entendu droit à une protection
particulière, notamment dans des domaines sensibles où ils pourraient
être la cible de terroristes (il sera notamment question de
l&#39;Afghanistan). Pour autant, dégarnir et paralyser trois villes
entières (Strasbourg, Kehl et Baden-Baden) relève de l&#39;abus de pouvoir.
L&#39;OTAN, dont la mission est de défendre la démocratie (défense de
rire), respectera bien peu les libertés démocratiques des citoyens
qu&#39;elle protège.</p>
<p><br></p><p><br>
    </p><h1 class="article">
            <span class="rub"><a href="http://www.lalsace.fr/articles/list?rub=IR&amp;symfony=d1e0969fd09281f07908d5403d9bc33b">Alsace</a></span> <span class="titre">Sommet de l’Otan : Baden-Baden, la petite ville qui attire les grands de ce monde       </span>
      <br>
      <span class="det_art">Le 13/03/09 à 07:10 - Dossier réalisé  par Hervé de Chalendar      
      </span>
    </h1>
    <div id="tags_icons">
              <span id="tags">Tags :
          <a href="http://www.lalsace.fr/articles/listByTag/tri/tag/rub/Alsace?symfony=d1e0969fd09281f07908d5403d9bc33b">Alsace</a> | <a href="http://www.lalsace.fr/articles/listByTag/tri/tag/rub/R%C3%A9gion?symfony=d1e0969fd09281f07908d5403d9bc33b">Région</a> | <a href="http://www.lalsace.fr/articles/listByTag/tri/tag/rub/OTAN?symfony=d1e0969fd09281f07908d5403d9bc33b">OTAN</a> |         </span>
                    <span id="icons_show">
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    </div>
                              

                                 
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            </a>
            
                                   
          <div class="legende">Baden-Baden
: 54 000 habitants et environ 5 300 chambres d’hôtel. La ville compte
une quinzaine d’hôtels classés quatre et cinq étoiles. Photos Jean-Marc
Loos<br>
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                          </div>
                        
                  <p>
      </p><p class="accroche">Le
sommet de l’Otan, avec sa cohorte de chefs d’État, se déroulera les 3
et 4 avril à Strasbourg, Kehl et Baden-Baden. Pourquoi Baden-Baden ?
Parce que ce Monaco des rives du Rhin a toujours aimanté les puissants.</p><p>Baden-Baden
compte 54 000 habitants, soit moins que chacune des trois grandes
villes alsaciennes. Mais Baden-Baden compte aussi quatre hôtels cinq
étoiles et une dizaine de quatre étoiles, ce qui, dans ce domaine, est
beaucoup, beaucoup plus que ce que peut offrir l’Alsace dans son
ensemble. Ainsi, une bonne partie des personnes croisées dans cette
ville est en villégiature.<br>                 <em>« Nous faisons 816 000 nuitées par an, avec 30 % de personnes venant de l’étranger »</em>,
annonce Brigitte Goertz-Meissner, directrice de l’office de tourisme
local, dont les bureaux sont installés dans un château surplombant
l’agglomération et ses 5 300 chambres d’hôtels.<br>Tous ces lits sont
réservés pour les 3 et 4 avril, dates du sommet de l’Otan,
méga-événement qui rassemblera les dirigeants d’une trentaine de pays à
Baden-Baden en même temps qu’à Strasbourg-Kehl.<br>C’est que cette
ville de tentations (son casino est le plus ancien d’Allemagne) et de
bien-être (ses sources chaudes étaient déjà prisées par les Romains) a
toujours attiré les puissants. Il y a les riches anonymes qui flânent
en manteaux de fourrure devant des vitrines proposant des montres à
plus de 100 000 euros pièce et des villas dépassant régulièrement le
million. Et les « grands de ce monde » qui se ressourcent ou
travaillent dans ce concentré de luxe niché dans un écrin de verdure. <em>« Le Dalaï Lama était là il y a peu »</em>, révèle Brigitte Goertz-Meissner, l’air de rien. <em>« Nous avons souvent des rois, des reines… »</em>             </p>
<p class="intertitre">« La ville  des superlatifs »</p><p>En
France, personne n’a oublié le passage éclair du général de Gaulle en
Mai 68, qui a sonné le début de la fin de la révolte. Quatre ans plus
tôt, ce même général avait scellé à Baden-Baden la réconciliation
franco-allemande avec Adenauer. En 1863, ce sont trois empereurs,
Napoléon III, le tsar Alexandre II et François Joseph d’Autriche, qui y
ont débattu des affaires du monde. Yasser Arafat, Nelson Mandela ou
encore Boris Eltsine ont aussi usé diplomatiquement des vertus
relaxantes de cette cité thermale, à une petite quinzaine de kilomètres
de l’Alsace.<br>                 <em>« On a l’habitude d’accueillir des personnalités »</em>, reprend la directrice. <em>« Ce qui change, pour l’Otan, c’est que beaucoup seront là en même temps. Mais cela ne nous effraie pas. »</em>                 <br>
Qu’est-ce qui pourrait impressionner <em>« la ville des superlatifs » </em>? <em>«
On a les plus grandes forêts et deux des meilleurs hôtels d’Allemagne,
le plus beau casino au monde selon Marlène Dietrich, la deuxième plus
grande salle d’opéra d’Europe… »</em> énumère Mme Goertz-Meissner. N’en
jetez plus ! La plus jolie pub pour Baden-Baden a été trouvée par Bill
Clinton : l’ancien président américain avait remarqué que <em>« cette ville est si belle qu’il faut la nommer deux fois ! »</em></p><p><br><em></em></p><p><br><em></em></p><p class="accroche">Le sommet de l’Otan, avec sa cohorte de chefs
d’État, se déroulera les 3 et 4 avril à Strasbourg, Kehl et
Baden-Baden. Pourquoi Baden-Baden ? Parce que ce Monaco des rives du
Rhin a toujours aimanté les puissants.</p><p>Baden-Baden compte 54 000
habitants, soit moins que chacune des trois grandes villes alsaciennes.
Mais Baden-Baden compte aussi quatre hôtels cinq étoiles et une dizaine
de quatre étoiles, ce qui, dans ce domaine, est beaucoup, beaucoup plus
que ce que peut offrir l’Alsace dans son ensemble. Ainsi, une bonne
partie des personnes croisées dans cette ville est en villégiature.<br>                 <em>« Nous faisons 816 000 nuitées par an, avec 30 % de personnes venant de l’étranger »</em>,
annonce Brigitte Goertz-Meissner, directrice de l’office de tourisme
local, dont les bureaux sont installés dans un château surplombant
l’agglomération et ses 5 300 chambres d’hôtels.<br>Tous ces lits sont
réservés pour les 3 et 4 avril, dates du sommet de l’Otan,
méga-événement qui rassemblera les dirigeants d’une trentaine de pays à
Baden-Baden en même temps qu’à Strasbourg-Kehl.<br>C’est que cette
ville de tentations (son casino est le plus ancien d’Allemagne) et de
bien-être (ses sources chaudes étaient déjà prisées par les Romains) a
toujours attiré les puissants. Il y a les riches anonymes qui flânent
en manteaux de fourrure devant des vitrines proposant des montres à
plus de 100 000 euros pièce et des villas dépassant régulièrement le
million. Et les « grands de ce monde » qui se ressourcent ou
travaillent dans ce concentré de luxe niché dans un écrin de verdure. <em>« Le Dalaï Lama était là il y a peu »</em>, révèle Brigitte Goertz-Meissner, l’air de rien. <em>« Nous avons souvent des rois, des reines… »</em>             </p>
<p class="intertitre">« La ville  des superlatifs »</p><p>En
France, personne n’a oublié le passage éclair du général de Gaulle en
Mai 68, qui a sonné le début de la fin de la révolte. Quatre ans plus
tôt, ce même général avait scellé à Baden-Baden la réconciliation
franco-allemande avec Adenauer. En 1863, ce sont trois empereurs,
Napoléon III, le tsar Alexandre II et François Joseph d’Autriche, qui y
ont débattu des affaires du monde. Yasser Arafat, Nelson Mandela ou
encore Boris Eltsine ont aussi usé diplomatiquement des vertus
relaxantes de cette cité thermale, à une petite quinzaine de kilomètres
de l’Alsace.<br>                 <em>« On a l’habitude d’accueillir des personnalités »</em>, reprend la directrice. <em>« Ce qui change, pour l’Otan, c’est que beaucoup seront là en même temps. Mais cela ne nous effraie pas. »</em>                 <br>
Qu’est-ce qui pourrait impressionner <em>« la ville des superlatifs » </em>? <em>«
On a les plus grandes forêts et deux des meilleurs hôtels d’Allemagne,
le plus beau casino au monde selon Marlène Dietrich, la deuxième plus
grande salle d’opéra d’Europe… »</em> énumère Mme Goertz-Meissner. N’en
jetez plus ! La plus jolie pub pour Baden-Baden a été trouvée par Bill
Clinton : l’ancien président américain avait remarqué que <em>« cette ville est si belle qu’il faut la nommer deux fois ! »</em></p><p><br><em></em></p><p><br><em></em></p><p><em><br></em></p>
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