Nous avons envoyé un mail ayant pour titre &quot;Nicolas Sarkozy fait cadeau de la France à l’OTAN&quot; écrit par Alain de Benoist.<br>
<br>
L&#39;&#39;information n&#39;a pas été vérifiée et a été diffusée trop rapidement.<br>
Dans un soucis d&#39;alimenter la diffusion d&#39;information contre l&#39;OTAN, tous textes informatifs ou toutes tribunes de réaction par rapport à l&#39;OTAN, le contre sommet et la spécificité de la réintégration de la France dans l&#39;OTAN nous paraissent intéressants à diffuser.<br>

<br>
Cependant nous nous sommes rendu compte que nous avions diffusé par erreur un article d&#39;un penseur du mouvement de la Nouvelle Droite.<br>
Il participe régulièrement aux émissions de Radio courtoisie et au journal Flash, tribune des alters-nationalistes dont la figure de proue est Alain Soral.<br>
<br>
Ce mouvement ne cesse d&#39;essayer de créer de nouvelles alliances douteuses entre l&#39;extrême droite et l&#39;extrême gauche. Ils utilisent souvent les thématiques d&#39;extrême gauche et détournent ces idées.<br>
<br>
Nous pensons que cette erreur d&#39;inattention (seul un paragraphe contenant une info qu&#39;on ne trouve pas ailleurs avait ete lu, mea culpa!),  peut être constructive pour touTEs.<br>
Elle peut être l&#39;occasion d&#39;être plus vigilantE par rapport à ces penseurs qui tentent de s&#39;insérer dans nos luttes.<br>
<br>
Merci enfin à celles et ceux qui nous ont prévenus de cette bavure.<br>
<br>
Dissent! paris<br><br>PS : ceci pour expliciter pourquoi il faut bruler ce torchon et son auteur...<br><br><div class="gmail_quote">2009/3/14 Ben Lagren <span dir="ltr">&lt;<a href="mailto:benlagren@gmail.com">benlagren@gmail.com</a>&gt;</span><br>
<blockquote class="gmail_quote" style="border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204); margin: 0pt 0pt 0pt 0.8ex; padding-left: 1ex;">celui la a ete envoye par erreur !<br><br>desole<br><br>vous pouvez jeter/bruler/torpiller/fouler/eviscerer/lapider ce texte et son auteur !<br>
<br><br>--<br>Ben<br><br><div class="gmail_quote">2009/3/14 Ben Lagren <span dir="ltr">&lt;<a href="mailto:benlagren@gmail.com" target="_blank">benlagren@gmail.com</a>&gt;</span><div><div></div><div class="h5"><br>
<blockquote class="gmail_quote" style="border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204); margin: 0pt 0pt 0pt 0.8ex; padding-left: 1ex;"><h2>Nicolas Sarkozy fait cadeau de la France à l’OTAN</h2>
                        
                        <small>Verbatim <b>::</b> Vendredi, 13 mars 2009 . 
                        7:15  t.u. <b>::</b> Alain de Benoist   <a href="http://www.geostrategie.com/1411/nicolas-sarkozy-fait-cadeau-de-la-france-a-l%e2%80%99otan/email/" title="Envoyer" rel="nofollow" target="_blank"><img src="http://www.geostrategie.com/cms/wp-content/plugins/wp-email/images/email.gif" alt="Envoyer" title="Envoyer" style="border: 0px none ;"></a>
   <a href="http://www.geostrategie.com/1411/nicolas-sarkozy-fait-cadeau-de-la-france-a-l%e2%80%99otan/print/" title="Imprimer" rel="nofollow" target="_blank"><img src="http://www.geostrategie.com/cms/wp-content/plugins/wp-print/images/print.gif" alt="Imprimer" title="Imprimer" style="border: 0px none ;"></a>
</small>
                <br>
                
                        


 


                                <p>C’est désormais officiel, mais l’annonce
en sera faite à l’occasion du sommet prévu les 3 et 4 avril prochains à
Strasbourg et à Kehl, pour le 60e anniversaire de l’Alliance atlantique
: la France va réintégrer les structures militaires intégrées de
l’OTAN. Nicolas Sarkozy revient ainsi brutalement sur la décision prise
en mars 1966 par le général de Gaulle, lorsque celui-ci, ayant
clairement posé le problème de la compatibilité de l’OTAN avec les
intérêts et l’indépendance de son pays, avait proclamé l’intention de
la France de recouvrer l’« exercice entier de sa souveraineté », retiré
les soldats français des structures plaçant les forces alliées sous
l’autorité des Etats-Unis, et exigé le démantèlement de toutes
installations américaines présentes sur le sol national (ce qui avait
entraîné le transfert en Belgique du Commandement suprême de
l’Organisation, jusque là installé à Rocquencourt, près de Versailles).</p>
<p>Décision lourde de conséquences politiques et diplomatiques, mais
qui ne surprend pas vraiment. Entre 1995 et 1997, Alain Juppé étant
alors Premier ministre de Chirac, la France avait déjà envisagé son
plein retour dans l’OTAN en échange du commandement militaire du flanc
sud de l’Alliance, à Naples, ce que les Etats-Unis, peu désireux de
placer sous autorité étrangère le commandement de leur VIe flotte,
avaient immédiatement refusé. Depuis lors, les troupes françaises, déjà
engagées avec les Etats-Unis durant la première guerre du Golfe, ont
aussi été partie prenante aux côtés des forces de l’OTAN dans la guerre
de l’ex-Yougoslavie, puis en Afghanistan.</p>
<p>La question qui se pose est en fait celle-ci : pourquoi Nicolas
Sarkozy a-t-il décidé de rompre avec la politique extérieure suivie par
la France depuis plus de quarante ans, en choisissant de s’intégrer
dans une « nouvelle OTAN » devenue aujourd’hui une coalition
occidentale ayant pour but de porter la guerre aux confins de la
planète à seule fin de défendre les intérêts géostratégiques des
Etats-Unis ?</p>
<p>Deux raisons sont avancées. La première est qu’en revenant dans
l’OTAN, la France pourra mieux peser sur ses orientations et sa
réorganisation. La deuxième est qu’elle n’en sera que plus forte pour
construire un pôle européen de la défense et désarmer les réticences de
ceux de ses partenaires qui ne veulent à aucun prix d’une défense
européenne indépendante de l’OTAN.</p>
<p>Croire qu’en étant « dedans », on pèsera mieux sur l’évolution
interne de l’Alliance est une illusion. Les Britanniques ou les
Allemands, fidèles partenaires des Américains, sont-ils jamais parvenus
à influer en quoi que ce soit sur les stratégies de l’OTAN ? Au
surplus, tout diplomate, même débutant, sait que c’est avant de faire
une concession qu’on négocie sa contrepartie, et non après. De toute
évidence, ce ne sont pas les postes promis aux Français (la direction
du quartier général de Norfolk, en Virginie, et un commandement
régional à Lisbonne) qui permettront de peser en quoi que ce soit.
L’OTAN reste plus que jamais une machine de guerre entièrement dirigée
et contrôlée par les Américains, les alliés étant réduits au rôle
d’exécutants. Les gains escomptés à Paris ne sont au mieux que de pieux
souhaits.</p>
<p>L’autre raison est tout aussi naïve. Le retour de la France dans
l’OTAN ne lève en effet aucune des hypothèques qui pèsent sur l’avenir
de l’Europe de la défense, celle-ci restant bloquée par les vues
divergentes des Etats-membres.</p>
<p>La défense européenne ne peut résulter que d’une volonté politique
commune qui pour l’heure n’existe pas. Depuis la conférence atlantique
de décembre 1991, on sait que les partenaires de la France refusent
absolument d’envisager un système de défense qui risquerait d’éloigner,
si peu que ce soit, les Etats-Unis du théâtre européen, de même qu’ils
ne veulent pas d’une Europe-puissance qui se construise en dehors de la
relation atlantique. Au demeurant, le principe d’une défense européenne
autonome est expressément exclu par le traité de Maastricht, selon
lequel « l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord reste pour les
Etats qui en sont membres le fondement de leur défense collective et
l’instance de sa mise en œuvre ». Dans de telles conditions, présenter
la réintégration de la France dans l’OTAN comme susceptible de donner
une « nouvelle impulsion » à une véritable défense européenne ne peut
être qu’une chimère. Ce retour, tout au contraire, ne peut que
conforter dans leurs positions ceux qui ont fait le choix de la
facilité et de la démission.</p>
<p>Saluée bien entendu à Washington, la décision de Nicolas Sarkozy a
soulevé en France de nombreuses critiques, venues aussi bien de la
droite que de la gauche. L’ancien Premier ministre Dominique de
Villepin a laissé prévoir un « rétrécissement » de la France sur le
plan diplomatique. Alain Juppé s’est inquiété d’un « marché de dupes ».
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan a évoqué une « faute historique
d’une gravité incalculable ». L’ancien député UMP Daniel Garrigues est
allé jusqu’à parler de « trahison ». François Fillon a pour sa part
décidé d’engager la responsabilité de son gouvernement, mais il s’est
bien gardé de céder à la demande de référendum formulée par François
Bayrou ou Nicolas Dupont-Aignan.</p>
<p>La décision prise en 1966 par le général de Gaulle était motivée, de
façon implicite, par la volonté de maintenir la dimension multipolaire
du monde. Celle de Nicolas Sarkozy, prise sans concertation préalable,
sans débat politique et sans que le peuple soit consulté, donne le coup
de grâce à toute l’œuvre diplomatique de ses prédécesseurs. Elle sera
inévitablement interprétée comme la marque d’une « banalisation » de la
position de la France, d’un affaiblissement de son autonomie et d’un
renoncement à ses ambitions. Le général de Gaulle disait : « Je veux
l’Europe pour qu’elle soit européenne, c’est-à-dire qu’elle ne soit pas
américaine ». Nicolas Sarkozy, lui, fait cadeau de la France à l’OTAN,
c’est-à-dire aux Etats-Unis.</p>
</blockquote></div></div></div><br><br clear="all"><div><div></div><div class="h5"><br>-- <br>Ben Lagren<br>LaHP <a href="http://www.lahp.fr" target="_blank">www.lahp.fr</a><br>Dissent! <a href="http://www.dissent.fr" target="_blank">www.dissent.fr</a><br>

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