Salut à touTEs,<br>
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En attendant notre bilan collectif de ce contre-sommet, bilan sur lequel on est en train de bosser, on continue à vous faire suivre diverses réactions suite à ce qui s&#39;est passé à Strasbourg.<br>
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Suite au texte: &quot;OTAN en emportent les black blocs&quot; publié sur Indymedia et que nous avons transféré sur la liste, nous avons reçu ce mail, voir ci-dessous.<br><br>Nous transmettrons ainsi toutes les réponses un tant soit peu argumentées (mis a part évidemment tout propos racistes, sexistes,...). Merci de rester constructif dans vos critiques et non uniquement dans la différenciation ou la dénonciation...<br>

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à bientot!<br>
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------Mail reçu-------<br><br>
Chers camarades,<br>
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j&#39;étais à Strasbourg moi aussi. J&#39;ai vu les provocations policières,<br>
contre les non violents du samedi matin, qui bloquaient les accès au<br>
sommet, puis contre les manifestants de l&#39;après-midi, qui étaient<br>
empêchés de se rendre à la manif et furent gazés quand on leur ouvrit<br>
enfin la voie. J&#39;ai crû y voir une envie que cela dégénère, pour qu&#39;en<br>
retour on ne parle plus que de blacks blocs et plus du tout de l&#39;OTAN et<br>
sa sale guerre. Aurais-je mal interprété les manoeuvres policières ?<br>
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J&#39;ai lu les réflexions ci-dessous avec intérêt.<br>
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Il n&#39;est pas question pour moi de condamner au même titre la violence<br>
des dominés et celle des dominants. Pour autant, je me pose un certain<br>
nombre de questions sur vos positionnements. Si vous pouviez m&#39;aider à y<br>
voir clair...<br>
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Vous montrez le rejet général dont font l&#39;objet les méthodes violentes<br>
qui sont les vôtres. Vous reconnaissez pourtant qu&#39;elles n&#39;ont de sens<br>
que si on parvient à atteindre une masse critique pour les accomplir.<br>
Vous parlez d&#39;un million avec lequel &quot;ça aurait plus de gueule&quot;, je<br>
crois. Mais si ces modes d&#39;action violents ne permettent pas d&#39;être<br>
compris, comment espérez vous un jour être plus d&#39;un million dans<br>
l&#39;émeute ?<br>
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Et pourquoi taire dans votre analyse le fait qu&#39;une pharmacie a aussi<br>
été détruite, ainsi que de nombreux panneaux de signalisation, des<br>
arbres, des poubelles, une caravane ? Cibles politiques ?<br>
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Et pourquoi profiter d&#39;un événement non violent, organisé par d&#39;autres,<br>
pour venir imposer de manière résolument autoritaire ses propres<br>
méthodes de lutte ? Pourquoi ne pas mener les émeutes ailleurs, ne<br>
serait-ce que pour protéger la sécurité des manifestants pacifiques ?<br>
Serait-ce du mépris pour eux ?<br>
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Et pourquoi les émeutes des blacks blocs, depuis le temps qu&#39;elles<br>
éclatent à l&#39;occasion de chaque contre-sommet, ne marquent-elles aucun<br>
point dans la bataille politique ? Ni augmentation des effectifs, ni<br>
élargissement de la solidarité envers elles, ni élargissement de la base<br>
sociale des militants, ni élargissement de la base générationnelle des<br>
militants, ni meilleure transmission de leur message ? Pourquoi ne<br>
&quot;vieillit&quot;-on pas dans les black blocs ? Pourquoi ces émeutes<br>
n&#39;attirent-elles que (ou principalement) des moins de 30 ans ?<br>
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Quelle est la stratégie recherchée ? Il me semblait qu&#39;une analyse<br>
commune dans les milieux anti-autoritaires disait que la peur était<br>
utile au pouvoir pour renforcer son autorité et lui valoir le soutien<br>
d&#39;une partie croissante de la population... est-ce que les<br>
manifestations de violence effrayantes (incontestablement, et voulues<br>
telles) des autonomes ne renforcent pas justement la peur et donc<br>
l&#39;autorité ?<br>
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Est-ce qu&#39;une révolution est toujours violente (je veux dire, de la part<br>
des révolutionnaires, je sais que nos adversaires le sont toujours à des<br>
degrés divers) ?<br>
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Merci par avance de toute réponse que vous aurez la gentillesse de<br>
m&#39;apporter, et en attendant, de faire circuler ce message au même titre<br>
que le vôtre, pour éclairer le débat, toujours nécessaire, entre des<br>
camarades qui partagent les mêmes aspirations mais s&#39;opposent lourdement<br>
sur les modes d&#39;action.<br>
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Xavier<br>
ancien &quot;autonome&quot; passé à la désobéissance civile