<span style="font-weight: bold;">Ci-joint un texte d'un témoin qui préfère rester anonyme pour des raisons de sécurité.</span><br><br>---------------------------------------------------------------------------<br>
<span style="font-weight: bold;">Au SO de la CGT, pas de grève pour le coup de trique <br><br>La
 manif nationale du 16 octobre avait pour objectif d’amplifier et 
d’intensifier la « convergence des luttes » contre la réforme des 
retraites et , à travers elle, contre toute la politique autoritaire, 
conservatrice, capitaliste, antisociale, xénophobe, du gouvernement 
français. Bernard Thibault a même fait l’effort de dire qu’ « il faut 
accepter la diversité des mouvements pour permettre l’ancrage de masse 
de la contestation ». Or il se trouve que le service d’ordre de la CGT, a
 fait ce jour là un gros effort dans une toute autre direction que celle
 proclamée par le secrétaire général . <br>Ce 16 octobre, à la Bastille,
 sur le trajet d’un  des deux cortèges de la manif République-Nation, 
les sans –papiers de la CSP75(coordination des sans papiers de Paris), 
ont pris position au pied de la
 colonne , déployant leur banderole pour « la régularisation de tous les
 sans-papiers », chantant leurs slogans , « on n’est pas dangereux , on 
est en danger », « sans papiers, français, travailleurs, tous unis », 
soulevant les applaudissements et l’approbation de la foule qui défile. 
Au terme de deux heures de cette participation festive et tambourinante,
 les  sans papiers décident de se rapprocher du cortège pour se mettre à
 marcher ensemble vers Nation. <br>C’est alors que le SO de la CGT fait 
son apparition instantanée et bloque le passage sous prétexte qu’il faut
 laisser de l’espace au déroulement de la manif. Les sans papiers ne se 
laissent pas repousser facilement et continuent à manifester , mais 
cachés derrière le « cordon  sanitaire » des gros bras de la CGT . Il ne
 faut pas longtemps pour que les sans papiers ressentent comme 
insupportables la brutalité
 et l’humiliation de cette situation. Ils décident alors de glisser 
d’une centaine de mètres en arrière, le long du cortège, pour trouver 
l’ouverture. Pas pour longtemps. Le SO revient à la charge, cette fois 
bien plus décidé encore d’empêcher que la jonction se fasse des sans 
papiers à la manif. Tout autour, de nombreux manifestants protestent. 
Les injures commencent à fuser  , « collabos » 
,« fascistes ! », « nazis !». Les sans-papiers, dégoûtés, décident alors
 de quitter la manif et refluent vers le centre de la place pour 
organiser leur départ. « On en a marre d’être traités comme des 
sous-hommes ! » dit l’un. Un autre : « On est de toutes les manifs par 
solidarité, et voilà la réponse ! ». Un troisième : «  ils continuent à 
nous faire payer l’occupation de la Bourse du travail en 2008-2009 ». 
Les
 nombreux témoins de cette « expulsion » enragent, les insultes 
redoublent. C’est alors que, très vite, le SO prend pour cible deux 
jeunes soutiens aux sans papiers, et en quelques secondes, ils sont 
quinze ou vingt à les cogner, tabasser à coups de matraques et de 
bâtons, des témoins interviennent et se font repousser violemment , la 
charge est d’une brutalité extrême, les deux jeunes sont couverts 
d’ecchymoses. Le  SO reprend sa place  le long du cortège. Les quelques 
témoins que nous sommes à venir leur demander des comptes se font 
repousser par un argument servi à chaud : « question de sécurité, vous 
avez pas vu que l’un d’eux allumait un engin incendiaire ? ». Rien de 
tout cela, bien évidemment. Le SO s’arrache alors de  la place de la 
Bastille en bataillon groupé, d’un pas de brutes qui sont le déshonneur 
de la CGT.<br>Les deux jeunes ont trinqué. Mais il est sûr que
 ce sont les sans –papiers de la CSP75 qui étaient visés . Pourquoi 
vouloir empêcher ces sans –papiers de participer comme tout le monde à 
cette manifestation  de masse ? C’est bien sûr parce qu’ils sont pris 
l’initiative de vouloir défendre leur cause de manière autonome, sans 
être « chapeautés » par un syndicat, par la CGT en l’occurrence, qui a 
sa propre stratégie sur la lutte des sans-papiers . C’est aussi parce 
que l’occupation qu’ils ont faite de la Bourse du Travail en 2008-2009 
demeure pour la CGT, qui les en expulsa par la manière forte, une faute 
tactique impardonnable, se trompant d’ennemi, en s’attaquant à la Maison
 des syndicats plutôt qu’au patronat . C’est aussi , pour la CGT, qu’il 
entre dans ses objectifs au regard du mouvement social actuel de 
démontrer au pouvoir, comme à l’intersyndicale, qu’elle est décidemment 
aux commandes. Quoiqu’il en  soit, on
 ne saurait d’aucune manière tolérer le recours à la violence contre des
 camarades de lutte, ici contre les sans papiers et leurs soutiens, et 
la direction de la CGT serait bien inspirée de dissoudre ce SO qui n’est
 apparu pour rien d’autre, ce samedi à la Bastille, que comme une milice
 de petites frappes ouvertement racistes.       <br> <br>+<br><br></span><p><strong>Tout les uniformes ne sont pas bleus... 2e épisode :
Merci qui ? Merci la CGT !</strong></p>

<p><span class="spip_document_699 spip_documents spip_documents_center">
<img src="http://paris.indymedia.org/local/cache-vignettes/L330xH220/la_revolution-b3abc.jpg" alt="" style="height: 220px; width: 330px;" height="220" width="330"></span>
[Témoignage. Si vous avez d’autres détails, n’hésitez pas à compléter]</p>

<p>Aujourd’hui Mardi 19 Octobre 2010, Nous sommes dans le cortège 
étudiant unitaire, avec le PS juste devant nous. 
Quelques slogans dérisoires fusent "Socialos, on vous voit pas souvent, 
mais  bon là, on est contants", et autres trucs du même style. 
L’ambiance est bon enfant malgré les socialos qui tirent la tronche. De 
petits attroupements de lycéens circulent dans les cortèges étudiants et
 lycéens, et juste à coté de nous.</p>

<p>Il est environ 15H00, et nous sommes à hauteur de la société générale, en face du métro Gobelins, ligne 7.</p>

<p>Nous voyons alors une petite bousculade et comprenons qu’il y a eu 
une sorte de chahut entre quelques lycéens. Certains parlent d’une 
baston pourrie, d’autre d’une tentative minable de dépouille. Rien de 
bien méchant, mais en curieux quand même, nous nous rapprochons. C’est 
là que nous voyons le SO de la CGT, qui était à proximité, débouler et 
s’improviser justiciers comme ils savent le faire : en chargeant tout ce
 bouge et en cognant.</p>

<p>Soyons clairs, quelques minutes plus tard, les jeunes des lycées nous
 diront " ils nous ont tous chargé comme ça, d’un coup, sans 
distinction : ils ont foncé sur nous et nous ont éclaté !". S’en suit 
une bousculade, le SO CGT matraque à tout va, panique, mouvement de 
foule, les gens se piétinent et plusieurs personnes tombent à terre, 
dont une lycéenne en pleurs, qui n’arrive plus à se relever. On fait de 
la place pour la laisser réspirer, et là : viens la colère.</p>

<p>Le SO CGT, environ une 20ene (peut être plus), tous grands avec leur 
brassards rouges et leur autocollants cgt, armés de barre en bois et de 
téléscopiques, ainsi que de lacrymogènes dites "familiales" (grand 
modèle), est désormais regroupé en bloc compact devant la société 
générale. Les insultes fusent, des étudiants, lycéens, et même des 
syndiqués leurs demandent pourquoi ils ont fait ça, l’air ébahi et en 
leur montrant les gens tombés par terre et les lycéens qui pour certains
 cherchent encore à comprendre ce qui s’est passé. Aucune réponse. 
Seulement des insultes de leur part, des doigts d’honneur. La foule 
commence à s’énerver, plusieurs personnes leur crachent dessus et un 
groupe commence à gueuler "SOCIAL-TRAITRES ! SOCIAL-TRAITRES" en les 
pointant du doigt. Quelques canettes de bière leur volent dessus. 
Plusieurs personnes leur hurlent dessus. Certains lycéens remontés 
s’énèrvent "il faut les défoncer ! Ils nous ont tappé sans raison, c’est
 des oufs !".</p>

<p>Sentant la pression monter, le SO sort les gazeuses et allume encore 
la foule en se frayant un chemin à coups de barre de bois et de matraque
 et disparait dans la panique pour rejoindre leur cortège... Une vieille
 dâme dira " ça fait 40 ans que ça dure. Les flics devraient leur filer 
un salaire, au moins ce serait plus clair".</p>

<p>Quelques minutes plus tard, des lycéennes d’un lycée en banlieue (je 
ne sais plus où) iront expliquer à une journaliste et sa caméra "On 
s’est fait tappées et gazées pour rien par leur SO. C’est déjà les mêmes
 qui avaient expulsés les sans-papiers de la bourse du travail. Merci le
 PS, merci la CGT, merci la bourgeoisie." un autre s’esclaffe " ils nous
 ont tappé parce qu’on ressemble pas à des petits blancs parisiens : 
c’est des  racistes madame !". " Vous allez les diffuser ces images 
là ?".</p>

<p>Les yeux qui piquent nous regagnons notre cortège en pestant. Pour la
 première fois de ma vie, je me suis fait gazé par autre chose que des 
flics : quelle différence ?</p>

<p>En effet, tout les uniformes ne sont pas bleus. 
Et le SO de la CGT devra finir par rendre des comptes...</p>

<p>Une phrase qui m’a choqué : alors que ces gros bouffons venaient de 
matraquer des lycéens (vous savez, les futurs prol qu’on déstine à 
crever au boulot), un gars en colère s’adresse à eux "vous frappez des 
gens qui sont de la même classe que vous. Vous êtes des ennemis. Vous 
agissez contre le prolétariat". Un vieux du SO, hargneux, lui rétorque 
"Ta gueule ! tu sais même pas ce que c’est que le prolétariat !". On 
dirait une réplique de film. Malheureusement, c’était cette après-midi 
en pleine manif parisienne.</p>

<p><strong>Signé : Un ex-étudiant, "demandeur d’emploi" comme on dit, et gréviste, accessoirement.</strong></p><p><a href="http://paris.indymedia.org/spip.php?article3559">http://paris.indymedia.org/spip.php?article3559</a></p>

<p><br></p><h1 class="entry-title">Le Service d’ordre U.N.E.F contrôle les lycéens, étudiants et journalistes</h1><p>Aujourd’hui, Mardi 19 Octobre 2010, à Paris pendant la manif, on a
 pu voir l’intervention d’un nouveau Service d’ordre ,estampillé UNEF 
principalement,encadrer, canaliser, diriger... molester et censurer, 
lycéens, étudiants et... journalistes.</p>

<p>   Vers 14H00, à la jonction de la rue Coypel et de l’avenue des 
Gobelins, plusieurs groupes de Lycéens et Etudiants se présentent ; le 
nouveau service d’ordre les oriente vers le cortège " Jeunes " ; les 
fait attendre et avancer à son gré...( Alors que le trottoir est 
parfaitement libre pour descendre le long de l’Avenue ). Le groupe des 
Etudiants de Paris 1 est là ; il ne l’entend pas de cette oreille, et 
veut avancer ; Le S.O - des jeunes gens d’une vingtaine d’année, BCBG, 
arrivent en groupe pour mater la révolte, et bousculent les Etudiants 
qui ne veulent pas se laisser prendre à ce jeu d’autorité... C’est là 
qu’un Journaliste qui opérait avec sa caméra depuis un moment, se met à 
filmer l’action : Le S.O UNEF qui castagne les Etudiants, et ceux-ci 
tentant, sans réussite, de passer ; Une fille du S.O le repère et lui 
interdit aussitôt de filmer... Le Journaliste veut continuer, alors elle
 étend son bras vers le haut, et bouche de sa main la caméra, pourtant 
grande et en hauteur ( le journaliste est perché sur un plot en béton 
juste au-dessus de l’action )... Un camarade intervient en soutien du 
journaliste en criant : " Liberté pour les Journalistes !" ; Il est 
aussitôt bousculé par un des S.O UNEF... Le Journaliste ne pourra plus 
opérer face à la véhémence de la fille UNEF aidée de ses acolytes...</p>

<p>   Voilà comment les Lycéens, Etudiants et même Journalistes !!! sont
 entourés, maintenant. La paranoia des " Casseurs " est passée par là ; 
vieille astuce de Mai 68, que le pouvoir, déjà, brandissait pour inciter
 les foules à la soumission !
   A noter que ce S.O UNEF est réapparu dans ses tristes oeuvres, un peu
 plus tard, vers 18H00, au bout du Boulevard Montparnasse,à hauteur de 
l’Eglise, dégageant agressivement les manifestants qui voulaient se 
mêler aux Lycéens et Etudiants ; dictant, tels des maîtres, qui doit 
aller avec qui, qui doit faire quoi, et qui dirige et qui obeit !!!</p>

<p>    Souhaitons que Lycéens et Etudiants ne tombent pas dans ce piège 
sécuritaire et totalitaire, que leut tend aujourd’hui, une partie des 
Organisations, sous peine de payer du prix le plus cher... leur 
Liberté... cette soumission aux ordres de maîtres qui cherche leurs 
nouveaux esclaves.</p>

<p>RIMBE</p><p><a href="http://paris.indymedia.org/spip.php?article3555">http://paris.indymedia.org/spip.php?article3555</a></p><p><br></p><p>SO CGT, CONDES 
              MEME COMBAT !!</p>

<p>Au cours de la manifestation de ce mardi 19 Octobre à Paris, le SO de
 la CGT qui (ce n’est plus un secret pour personne) collabore avec les 
flics, a commis de nouvelles violences à l’encontre de jeunes 
manifestants qui défilaient joyeusement et bruyamment en brulant 
quelques fumigènes. 
Il semble évident que la couleur de peau a été déterminante dans le 
choix des jeunes frappés. Nous avons assisté à une déchainement haineux 
de violence (coups de matraques, gaz lacrymogène). Beaucoup de jeunes 
très choqués n’y comprenaient plus rien « on n’a rien fait, pourquoi la 
police fait ca ? ». C’est vrai qu’on s’y perd...
Nous avons encerclé le service d’ordre pour tenter de le calmer, 
celui-ci a riposté immédiatement à coup de matraques et de gaz. Ceux-ci 
très vite rejoint par les keufs en civil, vraisemblablement satisfaits 
qu’on leur facilite ainsi le ’’travail’’.
Nous n’avons pas observé d’arrestations mais impossible de garantir que 
le SO n’a pas livré de gamins à la police.
On parle beaucoup de la soi disant violence ’’gratuite des casseurs’’ 
mais peu de celles des flics (plusieurs blessés graves lors des manifs 
et blocages, nombreuses arrestations, GAV...) et du SO CGT racistes et 
complices.</p>

<p>Des manifestants grévistes</p><p><a href="http://paris.indymedia.org/spip.php?article3556">http://paris.indymedia.org/spip.php?article3556</a><br></p><p><br><strong></strong></p><p><br><strong></strong></p><p><br><strong></strong></p>

<p><strong></strong>2010/10/19 Dissent! France Info Newsletter <<a href="mailto:dissent-fr-info@lists.aktivix.org">dissent-fr-info@lists.aktivix.org</a>>:<br></p>> En France, comme en Belgique, tout les uniformes ne sont pas bleus !<br>

><br>> SOlidarité !? qu'y disaient a la CGT...<br>><br>> Samedi 16 octobre 2010, place de la bastille vers 17h30 : alors que la<br>> manifestation contre la réforme des retraites traversait dans un calme<br>

> apparent la place de la Bastille nous (5 simples manifestants) étions sur la<br>> gauche d'un rassemblement de sans papiers non affiliés à aucun syndicat,<br>> avec pour unique banderole : "régularisation de tout les sans papiers".<br>

> Nous vîmes passer devant nous un groupe de 20 individus, au brassard en<br>> tissus noué rouge et autocollant CGT, ramassant au sol tout se qui pouvait<br>> servir de matraque et les rangeant sous leur manteau ! Ils repoussèrent sans<br>

> ménagement la banderole de sans pap' déployée. Surpris, nous nous sommes<br>> interposés et avons demandé des explications au groupe aux brassards rouges<br>> (apparemment le "S.O. CGT-UD 75"- l'agresseur cité ci-après est<br>

> reconnaissable avec ses oreillettes sur cette photo de 2006:<br>> <a href="http://www.flickr.com/photos/gilles_itzkovitchklein/125176676/in/photostream/">http://www.flickr.com/photos/gilles_itzkovitchklein/125176676/in/photostream/</a>)<br>

> afin de connaitre le pourquoi de leur action et l'utilité d'un tel<br>> arsenal...<br>><br>> Au cours de la discussion, plus ou moins à sens unique (nous leur posant des<br>> questions, eux nous répondant par des insultes), nous avons remarqué<br>

> quelques gazeuses lacrymo mal dissimulées sous les vestes, en plus des<br>> matraques dans les manches. Là, alors que nous commencions à nous écarter,<br>> le chef de la petite bande armée envoya un coup de pied sauté sur l'un<br>

> d'entre nous. S'ensuivit un violent échange de coups, fatal à notre égard<br>> puisqu'ils étaient 20 sur 5 personnes non armées. Celui d'entre nous qui<br>> tomba au sol, fut rudement molesté a coups de latte dans la face. Les<br>

> badauds et les manifestants, interloqués par un tel déchainement de haine,<br>> commencèrent à s'attrouper autour de cette scène et à poser des questions<br>> embarrassantes. Notamment une militante de RESF qui, après avoir enregistré<br>

> toute la scène, se mit a les interviewer (on vous fera parvenir<br>> l'enregistrement dès que possible). La joyeuse troupe armée pris le large au<br>> loin dans la manif, au son des applaudissements ironiques des témoins ébahis<br>

> venu nous sortir de là ! Un instant plus tard arriva à notre hauteur un<br>> cortège CGT, au son des mégaphones on pouvait entendre : "SO, SO, SO,<br>> SOlidarité  avec les sans papiers".<br>><br>
> Ce n'est pas la première fois que de tels évènements se produisent. Les<br>
> faits stricts sont que la CGT a une main armée, une section fasciste pour<br>> faire le sale travail, pour intervenir là ou la BAC ne le peut. Syndiqués et<br>> sympathisants doivent tous savoir quels moyens la CGT est prête à mettre en<br>

> oeuvre pour conserver son pouvoir.<br>><br>> Photos :<br>><br>> <a href="http://img227.imageshack.us/slideshow/webplayer.php?id=41984362.jpg">http://img227.imageshack.us/slideshow/webplayer.php?id=41984362.jpg</a><br>

><br>> Quelques militantEs<br>><br>> Rappel : <a href="http://tvbruits.org/spip.php?article1532">http://tvbruits.org/spip.php?article1532</a><br>><br>><br>><br>><br>> Communiqué : L’état et les patrons ne comprennent qu’un seul langage...<br>

><br>> Depuis plusieurs jours de multiples initiatives fleurissent partout :<br>> blocages de lycées, de gares, de raffineries, d’autoroutes, occupation de<br>> bâtiments publics, de lieux de travail, de centres commerciaux ; coupures<br>

> d’électricité ciblées, saccages de permanences électorales et de mairies…<br>><br>> Dans chaque ville, ces actions viennent intensifier le rapport de force et<br>> montrer que nombreux sont ceux qui ne se satisfont plus des formes<br>

> d’actions et des mots d’ordre imposés par les directions syndicales. En<br>> région parisienne, parmi les blocages de lycées et de gares, les grèves<br>> dans les écoles primaires, les piquets d’ouvriers devant les usines, des<br>

> assemblées interpro et des collectifs de luttes se tiennent pour tenter de<br>> casser l’isolement et les séparations catégorielles. Leur point de départ<br>> : l’auto-organisation pour répondre à la nécessité de nous approprier nos<br>

> luttes sans la médiation de ceux qui prétendent parler au nom des<br>> travailleurs. Nous sommes nombreux à ne pas nous organiser selon les<br>> formes traditionnelles de la grève sur un lieu de travail et pour autant à<br>

> vouloir contribuer au mouvement général de blocage de l’économie. Car ce<br>> mouvement est aussi une occasion pour aller au delà de l’unique<br>> problématique des retraites, poser la question du travail, développer et<br>

> construire ensemble une critique de l’exploitation.<br>><br>> A partir de ces questionnements, avions, ce samedi, décidé d’occuper<br>> l’Opéra Bastille. Il s’agissait de perturber une représentation<br>> retransmise en direct à la radio, jouer les troublions dans un lieu où<br>

> circule la marchandise culturelle et d’y organiser une assemblée. Nous<br>> nous sommes donc retrouvés à plus d’un millier place de la Nation autour<br>> des banderoles «  les patrons ne comprennent qu’un langage : grève,<br>

> blocage, sabotage » et « contre l’exploitation, bloquons l’économie » avec<br>> aussi l’envie de déborder le cadre étroitement délimité de la manif<br>> syndicale. Nous avons remonté la fin du cortège à contre-sens afin de<br>

> rejoindre le lieu de l’action, pour nous retrouver finalement en<br>> manifestation libre bien qu’entouré d’un dispositif policier imposant.<br>> Assez rapidement, plus d’une centaine de flics en civils aidés par le<br>

> service d’ordre des syndicats ont scindé le cortège en deux, empêchant un<br>> certain nombre de personnes de nous rejoindre. À coups d’œufs et de<br>> pétards, nous avons autant que possible éloigné la flicaille de notre<br>

> manif et accessoirement laissé quelques traces sur notre chemin. Rappelons<br>> au passage à ceux qui ne trouvent rien de mieux à faire que de spéculer<br>> sur des policiers infiltrés à partir des images volées par les<br>

> journaflics, qu’il n’est pas question de pleurer sur deux vitrines de<br>> banques dont l’attaque ne constitue qu’une faible réponse à la violence du<br>> capital.<br>><br>> À l’arrivée à Bastille, pression policière et la confusion aidant, seule<br>

> une cinquantaine de personnes ont finalement pénétré dans l’opéra tandis<br>> que les autres choisissaient de se disperser. Les flics qui s’étaient<br>> déployés sur la place sont parvenus à arrêter une quarantaine de personnes<br>

> qui ont été emmenés en garde à vue dans plusieurs commissariats. Lundi<br>> soir, la plupart ont été libérées, mais au moins 5 autres ne le sont pas<br>> et passent devant le juge ce mardi et seraient inculpées de attroupement<br>

> armé et dégradations en bande organisée. Comme toujours, le pouvoir fait<br>> le choix de taper vite et fort, espérant accentuer ou créer des<br>> séparations (entre syndicalistes raisonnables et « jusque boutistes »,<br>

> entre lycéens et casseurs…) et briser tout ce qui participe à faire<br>> émerger un véritable rapport de force contre l’état et les patrons. La<br>> police dégaine flashball et tonfas contre les lycéens un peu trop<br>

> énergiques ; les ouvriers des raffineries subissent les assauts des flics<br>> mais aussi les menaces directes de poursuites et de réquisition par le<br>> préfet ; les manifestants énervés qui auront décidé de ne pas se disperser<br>

> dans le calme risquent la prison ferme comme à St-Nazaire. Depuis le début<br>> du mouvement, plus de 1 000 personnes ont déjà été interpellées...<br>><br>> La multiplication des initiatives échappant aux traditionnels fossoyeurs<br>

> des luttes apporte un démenti clair à tous ceux qui voudraient isoler des<br>> moutons noirs et empêcher la contestation de remettre en cause ce qui est<br>> quotidiennement accepté, au delà du nombre d’années de cotisation. Ces<br>

> actions nous permettent d’entrevoir la possibilité d’un mouvement où les<br>> luttes corporatistes sont dépassées, où les bureaucrates perdent pied, où<br>> la lutte ne se limite pas à de prétendus acquis.<br>
><br>
> Il Y A BIEN PLUS À PRENDRE QUE CE QU’ON VEUT NOUS FAIRE CROIRE !<br>> ARRÊT DES POURSUITES. LIBERTÉ POUR TOUS...<br>><br>> contact : <a href="mailto:turbin@riseup.net">turbin@riseup.net</a><br>><br>> <a href="http://paris.indymedia.org/IMG/pdf/tract.pdf">http://paris.indymedia.org/IMG/pdf/tract.pdf</a><br>

><br>> =^_^=<br>><br>><br>> _______________________________________________<br>> Dissent-fr-info mailing list<br>> <a href="mailto:Dissent-fr-info@lists.aktivix.org">Dissent-fr-info@lists.aktivix.org</a><br>

> <a href="https://lists.aktivix.org/mailman/listinfo/dissent-fr-info">https://lists.aktivix.org/mailman/listinfo/dissent-fr-info</a><br>><br>><br><br>