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<a href="http://juralibertaire.over-blog.com/article-appel-a-perturber-le-forum-social-mondial-de-dakar-en-fevrier-2011-60608919.html" class="titreArticle" title="Appel à perturber le ">
Appel à perturber le "Forum social mondial" de Dakar en février 2011 </a>
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<blockquote>
<em><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">Voici
un appel lancé depuis Bamako, à aller perturber le «Forum social
mondial» qui doit se tenir à Dakar en 2011. Malgré ses
défauts, je crois qu’on peut dire que jamais, depuis qu’existent de
tels «forums», une telle conscience critique n’avait encore surgi des
profondeurs du «tiers-monde», pour venir ainsi contester
publiquement, au nom même des immenses espoirs qu’il a pu susciter,
le plus récent spectacle de la contestation mondialisée. Quoi qu’il en
soit, si les «réseaux» subventionnés des bons Pères
blancs qui font «leur business sur le dos des peuples opprimés»
croyaient pouvoir cette fois parader et pérorer bien à l’abri de toute
manifestation «autonome» et radicale, c’est raté, et il
n’est pas besoin d’être grand clerc pour en déduire que l’étouffer
dans l’œuf va faire désormais partie des préoccupations principales des
organisateurs. Mais auront-ils les moyens d’acheter tous
les contestataires du Sénégal ?</span></em>
</blockquote>
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<span style="color: rgb(255, 0, 0);"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">Le FSM 2011 ou la grande exhibition des réseaux</span></strong></span>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">—</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">Le
FSM (Forum social mondial), vaste mouvement des peuples pour la
justice sociale a été une initiative à la fois rénovatrice,
historique et dynamique. Cependant, le FSM n’est pas un fait de hasard.
Il est la suite logique des luttes des peuples contre toutes
les formes de domination impérialiste et capitaliste. Le FSM au
départ a permis la naissance, et le renforcement tant aux niveaux
nationaux qu’au niveau international, des mouvements, et
organisations de lutte pour la défense des droits humains, et pour
un monde alternatif au système capitaliste. Il a suscité de l’espoir
dans de nombreux pays, et pour des milliers des
personnes.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Grâce
aux efforts, au courage, et la clairvoyance des peuples en lutte contre
la domination impérialiste, la mondialisation des
luttes, n’a été qu’une réponse ferme à la mondialisation néolibérale
et capitaliste. C’est en réponse à la «mondialisation capitaliste» en
rapport avec les bourgeoisies nationales parasitaires ;
que les «peuples épris de justice» ont décidé en toute autonomie de
créer un espace de lutte de tous les peuples pour poursuivre la lutte
anti- capitaliste, pour la justice sociale, la paix dans
le monde, le partage égal et démocratique des richesses, la liberté
d’expression, l’accès aux droits fondamentaux de l’homme, la libre
circulation ; contre l’injustice sociale, la guerre dans le
monde, les inégalités sociales, la répression de la liberté
d’expression, la suppression des libertés de circulation et de
mouvement… ; que le système capitaliste, néolibéral et impérialiste
impose au monde entier, tout en détruisant l’environnement.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Le FSM
a mis également la lumière sur plus d’une lutte sociale pourtant restée
dans l’ombre à cause des politiques d’isolement que
«les décideurs politiques, les États» pratiquent sur celle-ci afin
de tuer le poussin dans l’œuf, et de noyer le poisson dans l’eau. Les
exemples de lutte des peuples indigènes en Amérique
latine, les populations réfugiées dans le monde entier, les sans
papiers en Europe et ailleurs, les précaires, les travailleurs licenciés
en sont les exemples, et les évidences empiriques.
S’ajoute à cela les forums locaux, sous-régionaux, continentaux, les
actions spontanées et organisées pour dénoncer les pratiques inhumaines
du capitalisme qui est à la base des mesures
a-démocratiques, impopulaires en Afrique, en Europe et partout
ailleurs dans le monde.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Le
FSM, et ses ramifications (les forums locaux et continentaux), a permis
également aux peuples muselés par les bourgeoisies
nationales, les dirigeants corrompus en complicité avec le capital
financier international, d’opposer une résistance à toute politique
anti-peuple, et visant à faire de ce dernier un «spectateur»
marginalisé.</span>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Les
forums organisés çà et là ont consolidé une société civile mondiale et
dynamique prête à passer à tout moment à l’action pour
dénoncer le système néolibéral dans le monde entier. Le coup d’envoi
est ainsi donné. Les crypto-forums se sont multipliés comme des
champignons, poussent et tombent tels des feuilles séchées.
Cela ne se fera pas sans risque. Des individus, des organisations,
des réseaux connus par leur sectarisme desséchant en Europe se sont
réunis et ont alors noyauté, infiltré la lutte des peuples,
et en ont fait leur fonds de commerce, et leur business sur le dos
des peuples opprimés.</span>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— De par
leur position, ils se sont fait les porte-parole nationaux et
internationaux des sans- voix, des masses, et des organisations
de luttes locales. Ils se sont spécialisés et expertisés dans le
lobbying, la recherche de financement pour «qu’il y ait une solidarité
concrète» disent-ils autour des luttes locales en Afrique,
et ailleurs tout en tenant un discours stérile, et développer le
sectarisme en utilisant le «les masses», non seulement les uns contre
les autres, mais aussi contre les militants qui luttent au
quotidien pour la défense des droits humains.</span>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Ainsi,
ils se positionnent et approprient «les discours locales et les
internationalisent en leurs profit de réseaux». Ils affichent
leur arrogance certaine vis-à-vis de ceux qu’ils prétendent soutenir
et aider. Ils se positionnent en donneurs de leçon de principes, de
stratégie, de mobilisation et de discours à tenir. Ils se
servent des uns pour se faire un pied sur la «terre- sauvage» en
Afrique et ailleurs. Ainsi, les réseaux veulent avoir leur «espace vital
africain» comme ce fut le cas lors de la conférence de
partage colonialiste de Berlin en 1885.</span>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Ces
réseaux type No-Vox livrent ainsi entre eux une lutte féroce pour
davantage garder et consolider leurs chasses gardées. Ils se
servent des associations au Mali, au Burkina, au Togo, au Bénin, au
Congo… pour non pas les aider, et les soutenir face à la répression de
la bourgeoisie nationale, et les dirigeants alliés du
capital financier international, mais seulement consolider leur
position, développer leur renommée…</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Ainsi
les carnets d’adresses garnis et remplis, ils voyagent un peu partout en
Afrique et ailleurs multipliant les forums au Mali, au
Burkina, par exemple pour qu’ils puissent se tailler un rang
prestigieux au sein du FSM au moment du bilan. Ils animent des
conférences, des séminaires, des colloques, et se transforment ainsi en
des pires experts comme ceux des institutions financières
internationales, qui visitent les pays, et dressent quelques rapports
dans des hôtels quatre étoiles, et décident ainsi du sort des
peuples africains.</span>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Ils ne
se limitent pas là, ils se mêlent entre frères et sœurs d’un même pays,
d’un même continent pour les «diviser» davantage, et
faire échouer des luttes locales dans le but de les orienter vers la
lutte stérile afin qu’eux puissent rebondir toujours, toujours et
toujours.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— En
Afrique, il ne faut rien occulter non plus. Elle n’est pas non plus
l’éternelle victime qu’elle prétend d’être. Il ne faut pas en
même temps mettre tous les échecs, les faiblesses de l’Afrique sur
le dos d’autrui, car ; ce discours aussi a fait son temps. Elle doit
être prête et courageuse à assumer toutes ses
responsabilités, ses échecs, ses erreurs, ses réussites, ses espoirs
sans qu’elle soit influencée.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— C’est dans cet état d’esprit que <a href="http://www.mouvementdessansvoix.com/" target="_blank">le Mouvement des Sans Voix</a>
(MSV),
l’organisation de contre pouvoir autonome des partis politiques, et
les syndicats, autonome du conseil national, international, et les
représentants du FSM se rendra à Dakar en février 2011 comme
une étape importante dans la lutte contre le système capitaliste.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Le MSV
adhère aux mobilisations sociales, et aux préparatifs organisés, et mis
en œuvre par les organisations africaines en toute
autonomie des réseaux clientélistes, et les comités d’organisations
du FSM tant au niveau mondial, continental, et même national. Dakar est
une étape importante dans la lutte contre le système
néolibéral, et non un lieu d’exhibition et un «tournant décisif»
pour la survie des réseaux, et des prétendus leaders d’opinion.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Le
MSV, sans chercher à s’exhiber, ni à faire des démonstrations
spectaculaires et pompeuses, fera de Dakar un lieu de résistance, et
de lutte permanente des peuples de l’Afrique jusqu’à la victoire de
l’homme sur le capital. À dégager ensemble dans le long terme des
stratégies de lutte, et des perspectives alternatives à la
mondialisation.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">— Les
frères et sœurs «Sans-voix» de l’Afrique et d’ailleurs, vous valez mieux
qu’une vaste armée d’hommes et de femmes importes et
exportés à Dakar par la grâce des réseaux. Que nul n’oublie notre
férocité de militants anti-capitalistes, et pour une Afrique digne et
prospère.</span>
</p>
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<p style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">La lutte continue…</span>
</p>
<p style="text-align: justify;">
</p>
<blockquote>
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">Pour le</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;"><a href="http://www.mouvementdessansvoix.com/" target="_blank">Mouvement des sans voix</a>,</span><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;"> </span><br>
<span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">Tahirou Bah, Secrétaire général -</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva;">5 novembre 2010.</span>
</blockquote>