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                <div class=""><p>La veille de la manifestation "Sème Ta ZAD", le carrefour de Fosses Noires / Chemin de Suez, 
est liberé de la présence des gendarmes mobiles...</p>

<p>Pendant 2 jours, ce carrefour, nombril de la zad, est spontanément redevenu ce qu’il était : 
un endroit de passage, où l on se croise, s’echangent des nouvelles, un point de rencontre. 
Ces jours-ci, la ZAD fut parcouru par des centaines de personnes outils en main.</p>

<p>Le dimanche, nous avons feté la fin de l’occupation militaire. Rêve éphémère ou réalité des jours à venir ?</p>

<p>Depuis plus de 141 jours nous sommes, habitant-e-s du centre ZAD, 
pris au piège par les deux barrages de flics. Notre quotidien, c’est du 
bleu. Pas un matin, midi au soir sans être confronté.e.s à leur 
présence. Sans être contrôlé.e.s, fouillé.e.s, humilié.e.s. Nous n’avons
 pas le choix de les éviter. Nos enfants vont à l’école, nous avons pour
 certain-e-s des activités professionnelles. 
Fini les balades à vélo, fini les marches tranquilles, les rencontres 
avec les voisin.e.s et les ami-e-s qui n’osent plus venir. L’endroit où 
nous et nos enfants vivons, est devenu une zone d’enfermement, dans le 
silence, depuis le weekend du 15 Décembre 2012.</p>

<p>Doit on continuer à subir sans réagir alors qu’il n’y a aucune 
légitimité et utilité à leur présence. Nous ne le pensons pas ! Alors il
 faut relever la tête, s’unir et refuser cette mascarade !</p>

<p>Le prétexte officiel de bloquer le carrefour n’a jamais empêcher 
d’apporter des denrées sur la ZAD, du gaz, des matériaux inflammables ou
 de construction.
Le réel objectif est plutôt de donner l’illusion qu’ils controlent la 
zone, de faire pourrir la situation tout en tentant de contenir la lutte
 aux frontières de la ZAD, d’ établir une pression psychologique et de 
créer une répression constante qui provoque  un climat de tension 
permanente.
Enfin, lors d’un contrôle, quand on craque et qu’on exprime notre ras le
 bol, la réponse des flics est systématique : "vous n avez qu’à partir".
 Ce qui représente une autre forme d’expulsion, plus insidieuse, à 
l’heure où la commission du dialogue avait demandé la fin des 
interventions pendant la durée de son mandat....</p>

<p>Leur petite comédie de "commission du dialogue" a pris fin, 
maintenant la conclusion doit être claire : soit ils nous virent, soit 
ils se cassent !</p>

<p>Il est évident que nous ne nous laisserons plus occupé.e.s de la sorte : s’ils reviennent chez nous, nous irons chez eux !</p>

<p>Il y a quelques mois, un appel à occuper les lieux de pouvoir avait 
été lancé en cas d’attaque sur la ZAD.
Or, la ZAD est habitée sur toute sa surface et on n’habite pas un 
endroit sans ses routes, ses champs et les liens qu’ils génèrent. Nous 
considérons donc que la réoccupation militaire du carrefour serait une 
attaque directe de notre lieu de vie. 
Nous appelons en conséquence à des actions décentralisées, que ce soit 
par des occupations de lieux de pouvoirs et de carrefours de circulation
 stratégiques, ou par toute autre type d’actions jugées pertinentes !</p>

<p>Les habitant.e.s qui résistent</p><p><a href="https://zad.nadir.org/spip.php?article1535">https://zad.nadir.org/spip.php?article1535</a><br></p></div>
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