[Dissent-fr-info] Les dernieres news de Strasbourg et de l'OTAN

[Dissent! France Info Newsletter]

http://schlomoh.blog.lemonde.fr/
L’Otan, c’est la guerre et les emmerdements Barbelés sur le terrain
d’aviation du Polygone au Neuhof

[image: polygone-barbele-otan.1237884994.jpg]

*france 3 alsace *

*à partir de 5′45 l’affaire du drapeau anti-otan et les préparatifs du
contre-sommet *

*http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b67a_1920&video_number=0*

*Libération*

http://www.liberation.fr/politiques/0101557566-retraits-de-drapeaux-anti-otan-les-protestations-continuent
L’Otan bouche les trous…

lu dans les DNA
*23 chantiers touchés* *A travers la ville, 23 chantiers - interrompus ou
reportés - vont être affectés par le sommet de l’OTAN. L’idée : faire place
nette avant le passage des délégations, et des manifestants.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1615676132/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*Boulevard du Président-Wilson, une pelle mécanique finit de reboucher le
trou creusé dans la chaussée. L’enrobé doit être posé aujourd’hui. « Après,
il faudra tout repercer », sourit l’un des ouvriers du chantier, les travaux
de déviation de réseau n’étant pas terminés.*

*« Une demande de l’État pour sécuriser les secteurs situés à proximité du
sommet »
*

*Les travaux de la ligne F du tramway doivent s’arrêter ce soir. Dans les
secteurs Wilson, Saverne, et Vauban, les chantiers seront ensuite
« nettoyés » jusqu’à vendredi, afin d’évacuer tout ce qui pourrait servir de
projectile, explique-t-on à la CTS. Barrières, outils et matériaux seront
ainsi remisés pendant une semaine, le temps que passent cortèges officiels
et contre-manifestants à travers la ville lors du sommet de l’OTAN. La
reprise des travaux est prévue le lundi 6 avril. Impossible de connaître
l’impact sur la livraison du chantier, prévue en 2010, précise la CTS.
Sur le pont de Saverne (*), l’entreprise Norpac, en charge de la démolition
et de la reconstruction de l’ouvrage, a obtenu une dérogation pour
travailler jusqu’à vendredi soir, afin d’achever le gros de la démolition.
Deux clôtures opaques fermées de 2,5 m de haut doivent ensuite venir fermer
le site sur chaque quai.
Au total, pas moins de 23 chantiers seront concernés à travers la communauté
urbaine de Strasbourg du 23 mars au 5 avril : 14 sont ou seront bientôt
interrompus et 9 dont le démarrage a été reporté. « Il s’agit d’une demande
de l’État pour sécuriser les secteurs situés à proximité du sommet et
limiter les risques », précise-t-on à la CUS.
Ainsi, plus aucune trace des travaux place Kléber, où des ouvriers
travaillaient sur le passage couvert qui sert de liaison entre le parking
Kléber et le niveau -1 de l’Aubette encore la semaine dernière. La tranchée
a été rebouchée et les dalles reposées. Idem rue des Charpentiers, où
voitures, cyclistes et piétons peuvent à nouveau temporairement circuler. A
la CUS, on entend concentrer les efforts et redéployer le personnel dans les
zones à l’écart des lieux où se tiennent le sommet.
Pour l’heure, la CUS et la CTS - maître d’oeuvre des travaux de la ligne F -
affirment ne pas disposer de chiffrage quant au coût de ce nettoyage à
grande échelle.*
*A.G.*

*(*) Un numéro vert a été mis en place pour que les riverains puissent
s’informer sur l’avancée du chantier pendant toute la durée des travaux
(Tél: 0800 008 059), ainsi qu’un site internet dédié (http ://
chantiers.norpac.fr/pontdesaverne/).*

*Édition du Mar 24 mars 2009*
Un point de vue juridique sur les atteintes aux libertés (republié)

otan-en-emporte-les-libertes.1237884865.pdf<http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/otan-en-emporte-les-libertes.1237884865.pdf>


lu dans les DNA

*Une étudiante en colère
*

*A cause de la tenue du sommet de l’OTAN à Strasbourg, l’université sera
fermée du 28 mars au 5 avril, principalement par crainte des débordements
liés aux manifestations. En effet, les forces de l’ordre étant mobilisées
pour la surveillance des personnalités, elles ne pourraient agir sur le
campus. Frédérique Steeg, étudiante en 3e année de biologie à l’UdS, est en
colère, elle dénonce le fait que l’on n’ait pas prévu de sécuriser le
campus : « Cette situation est un nouvel exemple du peu de considération de
l’Etat pour l’université en général et la nôtre en particulier. » Elle a
donc décidé d’organiser un rassemblement ce vendredi 27 mars, de 9 h à 13 h
sur le parvis de la faculté de droit. Personnels et étudiants sont invités à
y participer.*


lu dans les DNA Mulhouse
*L’Otan est-il illégitime ?* *A quelques jours du sommet de Strasbourg, le
groupe Europe Écologie met l’Otan en accusation lors d’un débat public.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/mulhouse/514304055/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*Une police des riches face au reste du monde ? Pour le sénateur-maire
Jacques Muller, voilà ce qu’est devenu l’Otan. Et il entend bien le faire
savoir en défilant le 4 avril à Strasbourg avec son écharpe tricolore… Mais
en attendant, l’élu écologiste animera ce jeudi soir un débat public sur la
légitimité de l’Alliance atlantique.
« La notion de force de police internationale ne me choque pas. Mais qui a
le pouvoir de la mettre en oeuvre ? Dans le village planétaire, il est
inadmissible que ce soit le club des riches  », estime Jacques Muller, qui
pointe volontiers un certain nombre d’anomalies dans le fonctionnement de
l’organisation.
Des exemples ? Le fait d’échapper à tout contrôle parlementaire, la volonté
d’adopter une nouvelle doctrine nucléaire autorisant les frappes préventives
(le point devrait être bientôt discuté à Bucarest), la justification du
recours à la force pour protéger les approvisionnements énergétiques de ses
membres… Sans oublier la mise programmée de Strasbourg en état de siège,
perçue comme symptomatique des méthodes de l’organisation. « La question de
la réintégration de la France est l’arbre qui cache la forêt. Le vrai
problème est que l’Otan est illégitime, constitue une menace contre la paix
et un obstacle à une politique européenne de défense  » poursuit Jacques
Muller, promoteur d’une Europe garante d’autres valeurs que le recours
systématique à la force.
Le débat sera animé par Sandrine Bélier et Jacques Muller, têtes de liste
Europe Écologie Grand Est, ainsi que Manuel Santiago (représentant du
collectif anti-Otan Strasbourg) et Djamila Sonzogni (porte-parole nationale
des Verts).*

*Jeudi 26 mars, à 19 h 30, à la Fédération des actions culturelles, 18 rue
d’Alsace à Mulhouse. Tél: 06 72 16 84 35.*

*Édition du Mar 24 mars 2009*


Édition du Lun 23 mars 2009


 L’université partiellement bloquée devra fermer A l’approche du sommet de
l’OTAN, les autorités veulent fermer du 28 mars au 6 avril les bâtiments
universitaires situés en centre-ville, soit le campus « historique » et
celui de l’Esplanade. Une intention dénoncée par les étudiants, qui occupent
le Patio et le Portique, deux grands bâtiments dédiés aux sciences humaines.

<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasb/1829488935/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>

Le Patio, ex-vaisseau amiral de la défunte université Marc-Bloch, est le
point névralgique, le QG des étudiants en lutte. Le hall monumental est
recouvert de calicots et de banderoles imaginatives.

« L’OTAN, un prétexte pour casser le mouvement étudiant à Strasbourg » ?

Sur les murs, les slogans vont de « Pour une éducation libre et
émancipatrice » à « Elle est unique et elle est bloquée », détournement d’un
slogan « officiel » de l’Université de Strasbourg (UdS). On lit encore
« Nous sommes les enfants de Marx et de Coca-Cola », ou encore des maximes
guevaristes en espagnol au sujet du peuple unifié.
Le Patio est occupé depuis la mi-février, dans le cadre d’un mouvement de
contestation de la politique gouvernementale qui entre dans sa huitième
semaine. Une poignée d’étudiants s’y relaie chaque nuit, faisant le ménage
et maintenant les lieux en bon état. Depuis une dizaine de jours, le
Portique, bâtiment dédié aux filières artistiques de l’UdS, fait également
l’objet d’une occupation pacifique.
Tout cela va être bouleversé par l’approche du sommet de l’OTAN. Les
autorités craignent que les manifestants n’investissent les bâtiments
universitaires en centre-ville. La présidence a donc demandé aux étudiants
d’évacuer les lieux dans le courant de la semaine, en vue de la fermeture
des locaux, du 28 mars au 6 avril. A priori, les étudiants se préparent à
résister pacifiquement à l’évacuation annoncée. Des rumeurs courent au sujet
d’une intervention policière dans deux jours, soit mercredi. Ce que dément
le président de l’UdS Alain Beretz. Tout en confirmant que l’administration
de l’université « va demander aux étudiants de sortir pour des raisons de
sécurité ».
Des porte-parole de la coordination nationale étudiante réunie ce week-end à
Strasbourg dénoncent la future fermeture des campus centraux de l’UdS. Selon
eux, l’OTAN serait « un prétexte pour casser le mouvement étudiant à
Strasbourg ». Ils dénoncent la montée des « violences policières » à
l’échelle nationale et l’instauration d’un « état d’urgence » à Strasbourg.
La mobilisation étudiante se double d’une grève d’une partie des
enseignants-chercheurs, mobilisés contre le décret réformant leur statut.
L’UdS ne connaît pas le taux de grévistes, pas plus que les représentants
syndicaux. Elle est en tout cas suivie par une minorité significative des
enseignants, en particulier en droit et sciences humaines. Dans six
semaines, les évaluations vont commencer. Comment procéder quand huit
semaines de cours manquent ?
Un message général du président de l’université demande, dans les UFR
(Unités de formation et de recherche) concernées, la mise en place « d’un
système de rattrapage des cours », « d’un calendrier de sessions ajusté et
d’une adaptation des sujets d’examen au contenu des enseignements
effectivement dispensés ».
Pierre Séjournet

Lire également, dans le premier cahier, l’article consacré à la coordination
nationale étudiante tenue à Strasbourg et à la coordination nationale des
universités, qui débute aujourd’hui, toujours à Strasbourg.

Édition du Lun 23 mars 2009

* *


*———————————————————————————————————————————————————————————————*

*Le sommet du 60e anniversaire de l’OTAN se déroulant le 3 et 4 Avril
accueillant 45 chefs d’Etat et se déroulant dans le contexte de la récente
réintégration de la France dans le haut commandement de l’OTAN, imposera un
véritable état de siège à la ville de Strasbourg. Outre la fermeture des
frontières, l’établissement d’une zone rouge, la fermeture de la majorité
des établissements publics et privés du centre ville, le site universitaire
de Strasbourg sera évacué et fermé du 28 mars au 4 Avril sans aucune
considération pour le mouvement de grève de la communauté universitaire
entamé depuis le début du mois de Février. La CNE condamne et dénonce
fermement cette fermeture arbitraire de l’université de Strasbourg. Et
appelle à participer massivement au contre sommet de l’OTAN se déroulant du
1er au 4 avril pour protester contre les politiques impérialistes et
militaires de l’OTAN.*


**
L’Otan n’aime pas la peinture, ni l’archéologie

*“En raison du sommet de l’Otan, les trois musées du Palais des Rohan sont
fermés. Le musée Archéologique et le musée des Beaux-Arts sont fermés
jusqu’au 5 avril inclus. Le musée des Arts décoratifs est fermé jusqu’au 7
avril inclus.” DNA.*lu dans le Jounal
*1 000 appels par jour au numéro vert* *Sécurité, transports et conditions
de circulation constituent les principales préoccupations des personnes qui
appelent le numéro vert mis en service le 9 février dernier par la Ville de
Strasbourg.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/988837018/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*Dans les jours suivant le lancement du service téléphonique d’information
sur le sommet de l’OTAN, cent cinquante à deux cents appels par jour étaient
répertoriés. Ce chiffre a grimpé et se situe autour de mille, alors que
seules quatre cents réponses sont apportées par manque de moyens humains
pour traiter les demandes. Du coup, de deux agents chargés de répondre aux
questions, la Ville vient de passer à trois.
Selon la municipalité, 55 % des appelants sont des particuliers, 15 % des
commerçants, restaurateurs et hôteliers, 8% des professionnels de la santé,
6% des entreprises, le solde étant constitué par des appels émanant d’autres
institutions publiques ou d’associations.
Les thèmes les plus souvent abordés ont trait aux mesures de sécurité - 56%
des appels portent sur les badges ainsi que l’accès aux différentes zones -,
les conditions de circulation - 51% des appels -, la vie professionnelle
(37% des appels) l’ouverture des établissements scolaires (8%), le
stationnement (5%) et enfin la pratique des sports et les loisirs pendant le
sommet (4% des appels). Le total en pourcentage est supérieur à cent car un
appel peut aborder plusieurs thèmes…*
*P.Sej*

*Numéro vert « Sommet de l’OTAN » : Tél: 0 800 43 60 60.*

Édition du Dim 22 mars 2009
Maurer (Jean-Philippe) -c’est qui?- inquiet.

A cause de l’invasion militaro-policière de l’Otan? Non, à cause des
campeurs de la Ganzau!

Et parce que ça manque de policiers!

*Sommet de l’OTAN

Maurer inquiet du choix du terrain
*
* Dans un courrier adressé au préfet et au maire de Strasbourg,
Jean-Philippe Maurer s’inquiète du choix de la Ganzau pour l’implantation du
village anti-OTAN, soit près du Corps Européen et du Système d’Information
Schengen implantés au Neuhof qui « pourraient devenir la cible de militants
mal intentionnés », relève le député.
Par ailleurs, Jean-Philippe Maurer s’étonne de la déclaration du directeur
départemental adjoint de la sécurité publique, selon laquelle il n’y aurait
pas plus ni moins de présence policière dans le quartier avant ou après le
sommet (DNA du 18 mars). « Je vous serai extrêmement reconnaissant de
veiller à ce que les effectifs de la force publique soient en pleine
capacité opérationnelle afin de prévenir les débordements potentiels et
limiter au maximum les nuisances pour les riverains et habitants », a écrit
le député. (DNA)

*Le contre-sommet c’est la couleur! Blocages colorés, pour ne pas perdre le
nord

Les différents points de blocage ont différentes couleurs. Certains, dans
les groupes de bloqueurs, utiliseront des drapeaux colorés pour indiquer le
chemin et empêcher la confusion.

Voici une liste des couleurs:

vert: nord

violet: est

jaune: sud

bleu: ouest

lu dans les DNA
De la douceur selon les DNA! *Démarrage en douceur* *Afin d’assurer une
sécurité maximale dans l’organisation du sommet de l’OTAN, les contrôles aux
frontières sont rétablis depuis 13 h hier. Le dispositif va s’accentuer à
mesure que l’on approche de la date fatidique.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/590373362/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*13 h 30, hier après-midi, sur le pont de l’Europe. Épaulés par quelques
homologues allemands, les policiers français repositionnent les plots
matérialisant les emplacements de contrôle. Dans le flot de véhicules
arrivant de Kehl, l’une ou l’autre voiture est arrêtée. Les contrôles sont
- pour l’instant - très loin d’être systématiques.*

*Bientôt des ouvertures de coffres
*

*« Nous procédons à des contrôles aléatoires, indique Yvan Kara, directeur
départemental de la police aux frontières (PAF) du Bas-Rhin. L’objectif est
de vérifier les identités des personnes qui entrent sur le territoire. »
Une berline immatriculée en Slovaquie vient de franchir le pont. Ses deux
occupants sont invités à présenter leurs papiers. Le commissaire principal
reconnaît que les étrangers font l’objet d’une attention particulière.
« Nous voulons connaître leurs intentions, savoir pourquoi ces personnes
viennent en France », explique Yvan Kara. Mais personne n’est à l’abri d’un
contrôle : après plusieurs véhicules 67, c’est un automobiliste allemand qui
se plie aux vérifications. Le conducteur n’est pas le seul concerné : tous
les passagers du véhicule doivent produire un document d’identité valide.
Les contrôles se poursuivent, sans trop encombrer la circulation. « Partout
où c’est possible, nous essayons de dévier les véhicules qui sont contrôlés
afin d’assurer une certaine fluidité du trafic », poursuit le patron de la
PAF du Bas-Rhin. Une situation qui risque fort de ne pas durer. Si les
points de contrôle sont pour l’heure relativement épars (*), le dispositif
va sérieusement s’accentuer à mesure que le 3 avril se profile.
Cette « montée en puissance » se traduira d’abord par une multiplication des
postes de contrôle, pour couvrir au final l’intégralité des points de
passage rhénans. Elle conduira aussi à une intensification des contrôles
- qui incluront très prochainement des ouvertures de coffres.*
*Antoine Bonin*

*(*) Les fonctionnaires de la PAF sont présents à Kehl et Lauterbourg
24 heures sur 24, les douaniers à Gerstheim et Marckolsheim.*

*Édition du Sam 21 mars 2009*

L’armée près de la police

DNA:
*L’armée installe son PC au Heyritz*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1588580879/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*Non, ce n’est pas un camp d’entraînement. Si barbelés et tentes kaki ont
fait leur apparition hier à côté du commissariat central de Strasbourg,
c’est que l’armée est en train d’installer son poste de commandement au
Heyritz en prévision du sommet de l’OTAN. Le « PC » en question aura pour
mission d’assurer la coordination en matière de sécurité entre les forces de
l’ordre et les militaires déployés pour la durée de l’événement, dont les
autorités ont refusé de communiquer le nombre à ce jour.
L’aérodome du Polygone sera finalement fermé à compter du 25 mars et non du
1er avril comme indiqué dans notre édition d’hier. Son engrillagement a
commencé ce matin.*

* Édition du Sam 21 mars 2009 *
Des missiles Crotale à l’Hippodrome!

[image: 300px-crotale_missile_launchers_dsc00866.1237631622.jpg]

lu dans les DNA
*Camp militaire près de l’hippodrome* *Impossible de ne pas voir, à l’entrée
de Hoerdt, à côté de l’hippodrome, les militaires qui s’installent. Les
amateurs de courses qui y viendront ce samedi ne pourront pas les manquer.*

*« Je ne peux rien vous dire ». Sans surprise, c’est la réponse des
militaires croisés sur place. Le « secret défense » voudrait le silence.
Mais tout le monde voit les militaires s’installer, et dérouler des barbelés
autour d’un champ devenu « terrain militaire interdit au public ».
C’est « dans le cadre des mesures de protection confiées à l’armée de l’air
par le Premier ministre à l’occasion du sommet de l’OTAN » qu’un
« dispositif particulier de sûreté aérienne » est en cours de déploiement
par l’armée de l’air. Celle-ci a demandé au maire de Hoerdt, Denis
Riedinger, d’autoriser « l’implantation de deux unités de tir sol-air de
type Crotale » sur le chemin de Moenchhoelzel, du 16 mars au 6 avril.
Le commandement de la défense aérienne des opérations aériennes lui a
précisé dans un courrier en date du 10 mars : le « détachement correspondant
sera constitué de seize militaires de l’armée de l’air ».
Quant au champ, qui appartient à la famille Dollinger, il a été mis à la
disposition des autorités.*
*Michèle Herzberg*

* Édition du Sam 21 mars 200*

[image: affiche_bensa_.1237631303.jpg]

*Neuf-Brisach*
*Contrôle aux frontières rétabli*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/neufbris/852940345/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

* Dans le cadre du sommet de l’OTAN qui se tiendra à Strasbourg les 3 et 4
avril, les contrôles aux frontières ont été rétablis hier. Il est prévu
qu’ils durent jusqu’au 5 avril. C’est la police aux frontières qui est
chargée de mettre en place le gros du dispositif, l’objectif étant de
refuser l’entrée aux ressortissants étrangers susceptibles de menacer
l’ordre public.
Si des contrôles ont déjà eu lieu sur divers ponts alsaciens, hier en début
d’après-midi, aucune force de police n’était visible au niveau du pont du
Rhin, entre Volgelsheim et Vieux-Brisach. Les contrôles doivent
s’intensifier au fur et à mesure que le sommet approc**he.*

* Édition du Sam 21 mars 200*
 * *


   *Kehl: six manifestations et une inconnue* *Six manifestations sont
prévues du 1er au 5 avril à Kehl. Les manifestants seront autorisés à
traverser la frontière à condition d’être pacifiques. Les autorités
allemandes attendent des éclaircissements sur la politique française en la
matière.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/201255506/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*A Kehl, les habitants ont eu le temps de saisir le périmètre des trois
zones de sécurité (DNA du 20 février) qui seront levées le samedi matin à
10 h.
En revanche, au moins six manifestations sont prévues dans la cité badoise
du 1er au 5 avril, a annoncé hier Erwin Hetger, le chef de la police du
Bade-Wurtemberg en visite à Kehl, auxquelles pourraient s’ajouter des
rassemblements spontanés.*

*« S’ils sont pacifiques, ils pourront traverser »
*

*L’Ostermarsch (*) qui s’élancera le samedi 4 avril à 10 h de Kehl doit
ainsi rejoindre le cortège des anti-OTAN parti de Strasbourg sur le pont de
l’Europe en début d’après-midi. « S’ils sont pacifiques, ils pourront
traverser », a précise Erwin Hetger, les contrôles ayant été rétablis aux
frontières (lire en page Région 1). Ceux qui ne seront pas classés dans les
«pacifiques» devront rester sur le territoire allemand. S’il sera
progressivement coupé à la circulation à partir de 0 h le samedi, le pont de
l’Europe sera rouvert « en fonction du développement de la situation à
Strasbourg ».
C’est là toute l’inconnue du problème, chaque État étant souverain en
matière d’ouverture ou de fermeture des frontières. « La façon dont le côté
français voit les choses n’est pas encore très claire », a relevé Günther
Petry, maire de Kehl, en manque d’une information officielle en la matière.
« Ce n’est pas un jeu du pouilleux, il faut appliquer le principe de la
réciprocité », a ajouté Erwin Hetger, en référence à la manifestation.
« Soit la frontière est ouverte à tous, soit elle est fermée », a-t-il
conclu, le représentant de la police fédérale présent à ses côtés
s’empressant d’ajouter que des discussions étaient engagées à ce propos.
« Le 4 avril, les magasins de Kehl sont ouverts », a précisé Günther Petry
en réponse à Robert Herrmann qui avait déclaré la semaine dernière, lors
d’une réunion publique au Port-du-Rhin, qu’il valait mieux aller y faire ses
courses le vendredi. Enfin, interrogé sur ces décalages en terme de
préparation pour le sommet, le premier édile les a attribués à « la
différence entre le perfectionnisme de planification allemand et l’art de
vivre français ».*
*Aude Gambet*

*(*) Rassemblement d’organisations pacifistes qui se déroule tous les ans le
week-end de Pâques outre-Rhin depuis les années 60. Il a été avancé cette
année pour coïncider avec le sommet de l’OTAN.L’autoroute A 5 sera fermée
entre les sorties Baden-Baden et Appenweier le samedi 4 avril de 7 h 30 à
8 h 30 du matin. La police recommande d’éviter tout le secteur.*
Les ateliers anti Otan

(en anglais)

nato-ateliers.1237534788.pdf<http://schlomoh.blog.lemonde.fr/files/2009/03/nato-ateliers.1237534788.pdf>

lu dans le Journal
Aérodrome et écoles fermés

*Sommet de l’OTAN

Herrmann pour une fermeture des écoles le 3 avril?
*

*« Je suis pour une fermeture des écoles le vendredi, le jour le plus dur »,
a déclaré mardi soir Robert Herrmann lors d’une réunion publique avec les
habitants de la Ganzau. Le premier adjoint au maire de Strasbourg se met
ainsi en porte à faux avec la consigne donnée par le préfet selon laquelle
chaque directeur d’établissement est libre de choisir s’il ferme ou pas son
établissement. « Ce n’est pas une bonne solution », selon Robert Herrmann,
qui souligne que les enseignants risquent d’avoir des difficultés à se
rendre sur leur lieux de travail. « La Ville de Strasbourg est prête à
organiser un service minimum d’accueil » , a-t-il également indiqué.*

*L’aérodrome du Polygone fermé
*

*L’aérodrome du Polygone sera fermé du 2 au 5 avril pour «raisons de
sécurité», apprend-on auprès des membres de l’Aéroclub Polygone 67.
Outre-Rhin, l’aérodrome de Kehl-Sundheim sera fermé du 1er au 5 avril.*

*Édition du Ven 20 mars 2009*

   *Sommet de l’OTAN*

[image: 20090320_dna028530-drapeaux-otan-190309.1237534721.jpg]

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1879693037/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*Drapeaux de la paix : le PC dénonce des pressions. En 2003, des drapeaux
arc-en-ciel « Pace » avaient fait leur apparition aux fenêtres et aux
balcons pour dire non à la guerre en Irak. Certains ont refleuri ces
jours-ci, pour dire « Non » à la réintégration de la France dans le
commandement militaire intégré de l’OTAN. Sauf que, dénonce la fédération
bas-rhinoise du parti communiste, « la police passe chez les citoyens pour
les faire retirer ». « La liberté d’expression pour un message de paix
n’a-t-elle plus droit de cité ? », interroge le PC, qui demande des
explications sur « cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression et de
contestation des citoyens de Strasbourg dans le cadre du sommet de l’OTAN ».
Ces mêmes drapeaux de la paix ont fleuri hier après-midi la manifestation.
(Photo DNA - Jean-Christophe Dorn)*

*Édition du Ven 20 mars 2009*


lu dans les DNA
*Les autorités campent sur leurs positions* *La préfecture s’est dite
« fortement surprise » des menaces de squat venant de la coordination
anti-OTAN, sans bouger d’un iota sur la question du protocole de mise à
disposition des terrains pour le village.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1989731769/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*Les autorités prennent très au sérieux la préparation du contre-sommet et
ont été très surprises des propos tenus par les organisateurs. Tel était le
message qu’ont voulu faire passer hier Pierre Ory, directeur de cabinet du
préfet, et Christophe Marx, sous-préfet d’Erstein-Sélestat en charge de
l’organisation du sommet depuis fin 2008. Au total, neuf rencontres ont eu
lieu avec les anti-OTAN à ce sujet, a rappelé ce dernier.*

*Les autorités comptent appliquer les règles valables pour les « grands
rassemblements »
*

*Mercredi, la coordination anti-OTAN Strasbourg, en charge du village des
opposants au sommet de l’Alliance Atlantique, a menacé d’accueillir les
quelque 8 000 personnes attendues dans des logements vides si les autorités
ne revenaient pas sur les conditions d’implantation du campement (DNA
d’hier).
La préfecture a déjà trouvé plusieurs accords avec la coordination, selon
Christophe Marx : sur les sanitaires (reliés au tout à l’égout),
l’alimentation électrique de chaque parcelle, la gestion des déchets.
Concernant la paille, qui doit être utilisée pour viabiliser le terrain, en
partie cultivé, sans le rendre inexploitable, « elle sera réapprovisionnée
en quantité suffisante en fonction de la météo » pour éviter que les
anti-OTAN ne pataugent dans la boue, selon le sous-préfet. Du coup, les feux
seront interdits sur le campement pour des raisons de sécurité, a-t-il
ajouté.
Autre élément du protocole de mise à disposition du terrain qui fâche la
coordination, la caution de 20 000 €. « C’est plutôt moins que ce qu’on
demande d’habitude », selon Christophe Marx. Reste la question de la
responsabilité juridique. La préfecture demande toujours qu’une personne
physique ou morale soit responsable de l’organisation du village. « C’est le
minimum », a estimé Pierre Ory, exigeant d’avoir des interlocuteurs « qui se
désignent par autre chose que leur prénom ».
Quant à la nature du village, les autorités comptent lui appliquer les
règles valables pour les « grands rassemblements ». « Je comprends la
posture politique, mais ce n’est pas un sujet qui concerne la préfecture »,
a déclaré M. Ory.
En attendant, sanitaires et WC ont été installés dans des bâtiments en
préfabriqués le long de la rue de la Ganzau et de la route de la Lisière. Au
total, État et CUS devraient se partager une ardoise d’environ 150 000€ pour
l’aménagement du site.
« La préfecture souhaite que le village s’installe », selon M. Ory, faisant
part de sa « bonne foi totale ». Selon lui, la coordination se« défausse sur
les autorités locales si le village n’était pas aménagé dans les temps ».
Preuve -s’il en fallait encore- que la meilleure défense reste l’attaque. Si
les autorités se sont dites prêtes à rediscuter avec la coordination, hier
soir, aucun autre rendez-vous n’était fixé.*
*A.G.*

*Édition du Ven 20 mars 2009*
Le tapis rouge pour l’Otan, la paille pour les anti-Otan. *« Vous avez une
assurance ? »* *La coordination anti-OTAN organisait jeudi soir une réunion
publique à la ferme éducative de la Ganzau avec les habitants du quartier.
Ils étaient plus d’une centaine à venir découvrir leurs (peut-être) futurs
nouveaux voisins. Reportage.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1266788605/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*« Alors, on va parler politique pour expliquer pourquoi on est là », lance
l’unique militante -les quatre autres sont des hommes- à la centaine
d’habitants du quartier. Murmures dans la salle. « Ah non ! » lance une
dame. « On veut savoir comment ça va se passer dans le village », ajoute une
autre.
« L’OTAN est né en 1949. C’est une organisation de défense du capitalisme »,
se lance quand même Donatien, de la coordination anti-OTAN. Au bout de la
tablée, Renaud prend rapidement le relais. « Il y aura 10 000 personnes
maximum, qui viendront de toute l’Europe, et certains même d’au delà. Le
village sera organisé de façon démocratique, par quartiers, une unité de 200
personnes. Chaque quartier aura son AG de décision, et élira ses
représentants pour l’AG de tout le village. Mais on ne peut pas dire ce qui
va s’y passer. Ce sont les gens qui y seront qui feront le village. Nous, on
met juste en place l’organisation. »
Les membres de la coordination en viennent au différend avec la préfecture
et au protocole d’accord (lire ci-dessus). Les habitants comprennent que le
village n’est pas encore installé, malgré les propos rassurants tenus la
veille au même endroit (DNA du 18 mars).
« Qui paie ? » demande une dame au 2e rang. Les « campeurs » s’engagent à
payer leur consommation en eau et en électricité, répond la coordination.
« Avez-vous un service d’ordre ? » « Pas un service d’ordre, mais ça sera
géré collectivement par les personnes présentes », répond Renaud. « Je vous
souhaite que ça fonctionne », dit le monsieur. « Vous avez une assurance ? »
« Ça fait deux semaines qu’on demande à la préfecture un papier sur l’état
du terrain pour pouvoir le faire », répond le quatrième militant. « On lance
un appel d’offres », rigole Alex, le cinquième militant.
« Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse, qu’on écrive à la préfecture ? »
demande une dame au fond de la salle. « Moi, je trouve ça scandaleux qu’on
mette les citoyens sur la paille, alors que les autres, on leur déroule la
moquette », lance une autre derrière ses lunettes. Avis retenu à
l’applaudimètre.*
Méga prise d’otage à Strasbourg

*Un groupuscule de moins de trente individus, se disant “Chefs des Tas”, a
pris en otage une population de 450 000 personnes dans la Communauté Urbaine
de Strasbourg. Il y aurait même des ramifications du complot outre-Rhin, à
Kehl et Baden-Baden.*

*Puissamment armés et disposant de complicités dans la police et la
gendarmerie,ainsi qu’à la Préfecture, malgré le départ annoncé du Préfet,
une fois son mauvais coup accompli, ils se sont emparés d’une zone
géographique étendue au sein de laquelle ils ont établi leurs bastions
inexpugnables (secteur Rohan et Wacken) colorés en rouge et orange
totalement interdites aux populations indigènes. Mais c’est tout le nord de
l’agglomération qu’ils contrôlent de Hoenheim à Schiltigheim en passant par
Bischeim, interdisant aux habitants de prendre le tram ou de circuler en
voiture et même à vélo sur leurs trajets habituels.*

*Des dizaines de milliers de barrières métalliques prétendent interdire la
circulation aux honnêtes gens. Ils contrôlent même dès demain la frontière
entre deux Etats (encore) souverains, la France et l’Allemagne. Des hôtels
entiers sont réquisitionnés. Les commerces sont contraints de fermer ainsi
que les musées et autres institutions culturelles, justifiant ce mot de
Goebbels: “Quand j’entends le mot culture, je sors mon révolver.” Les femmes
enceintes sont empêchées d’aller accoucher par des checks-points imités de
ceux qui dévastent la Cijordanie. Les malades doivent déclarer leur maladie
à l’avance pour être pris en charge par des ambulances agréées. Des
hélicoptères patrouillent sans cesse en rase-motte. Les citoyens doivent se
munir de badges pour sortir de chez eux et seront accompagnés de policiers
pour faire pisser leurs chiens. La chasse est interdite, mais pas la
prostitution.*

*Il ne faut pas compter sur le GIGN pour déloger ces criminels surarmés. Nos
flics d’élite sont passés avec armes et bagages du côté des mutins et
occupent les  toits des immeubles.*

*Il ne reste que la population, mobilisée dès aujourd’hui, à 15 h, quai
Koenig pour opposer la force tranquille et désarmée des masses aux factieux
et autres usurpateurs. Ce 19 mars sera la répétition générale. Qu’on se le
dise!*

*Guerre aux tyrans! La liberté ou la mort, nous vaincrons!*

lu dans les DNA
*Retour des contrôles aux frontières*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/faitsdivers/1351225717/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*Le ministre de l’Immigration Éric Besson a confirmé hier que les contrôles
aux frontières allaient être rétablis du 20 mars au 5 avril, afin d’assurer
la sécurité à l’occasion du sommet de l’OTAN.
La police aux frontières est chargée de mettre en place le gros du
dispositif. Objectif de ce rétablissement temporaire : refuser l’entrée aux
ressortissants étrangers dont la présence est susceptible de menacer l’ordre
public, selon les autorités. Les personnes soupçonnées de vouloir perturber
le sommet se verront interdire l’accès au sol français. Dans le Haut-Rhin,
près de 75 fonctionnaires seront affectés à ces contrôles. Ceux-ci
s’effectueront dans les deux sens, mais avec une vigilance accrue en ce qui
concerne les entrants. Dans le Bas-Rhin, les ponts frontaliers (pont de
l’Europe, pont Pierre-Pflimlin) feront l’objet d’une surveillance renforcée.
La direction régionale des douanes est associée au dispositif de
rétablissement de ces contrôles. Les agents seront postés au niveau de
Marckolsheim et de Gerstheim. Les contrôles débuteront demain et
s’intensifieront au fur et à mesure que le sommet de l’OTAN approche. Ils
seront systématiques les 3 et 4 avril. Concrètement, ceux qui souhaiteront
traverser le Rhin devront être munis d’un passeport ou d’une carte
d’identité en règle. A ce moment-là, « il n’y aura pas de souci, ils
pourront continuer leur route », explique Michel Baron, adjoint au directeur
des douanes. Si ce n’est pas le cas, « nous poursuivrons le contrôle et nous
pourrons, le cas échéant, ne pas admettre la personne s’il s’avère qu’elle
peut causer un trouble à l’ordre public ».*

*Huit panneaux sur les autoroutes
*

*Les agents de la direction interdépartementale des routes de l’Est (DIR
Est) ont installé hier huit panneaux sur les autoroutes entourant
Strasbourg. Une fois montés sur leurs supports, ces panneaux ont été
masqués. « On a peur de devoir fermer certaines sections qui seront
engorgées, reconnaît Hubert Thibaudat, directeur d’exploitation adjoint. On
a ceinturé tout le secteur de Strasbourg, à des points permettant aux
usagers d’envisager un itinéraire de substitution. » Ces panneaux, qui ont
vocation à servir durant le sommet de l’OTAN, seront dévoilés en cas de
besoin.*

*Obama au Hilton ?
*

*Le président des États-Unis, Barack Obama, dormirait à Strasbourg pour le
sommet de l’OTAN, a indiqué mardi le chef de la police du Bade-Wurtemberg,
Erwin Hetger. La délégation américaine a une préférence pour le Hilton,
avait déclaré le préfet vendredi.
Du côté de la Ville, on reste prudent. « Si c’est Strasbourg, ça sera au
Hilton », explique-t-on dans l’entourage de Robert Herrmann, premier adjoint
au maire de Strasbourg, mais « rien n’est arrêté pour l’instant ».*

*Sommet de l’OTAN :
le bac et la zone de sécurité
*

* Depuis lundi, une cinquantaine de policiers sécurisent les abords de la
passerelle des Deux-Rives côté allemand, où s’érige derrière des barrières
la « structure temporaire » - sorte de grandes tentes - sensée abriter les
27 délégations le 4 avril au matin, le programme du sommet du 60e
anniversaire de l’OTAN prévoyant une photo avec l’ouvrage en arrière plan
côté français, selon des sources allemandes. La passerelle reste encore
accessible.
Plusieurs centaines de barrières ont également été installées le long de la
Ludwig-Trick-Straße, qui borde le jardin des Deux-Rives. La zone de sécurité
« 3 », totalement interdite d’accès, et où se déroulera l’événement commence
ainsi à prendre corps. Sur la berge française, en revanche, rien ne bouge,
notent les Kehlois.
Du 26 mars au 3 avril, les lycéens kehlois passent les épreuves écrites de
l’Abitur, le bac allemand. Six d’entre eux pourraient être obligés d’aller à
Offenbourg pour passer l’épreuve d’espagnol, prévue le vendredi 3, à cause
du bruit des hélicoptères, selon le proviseur adjoint du lycée Einstein. Par
ailleurs, six directeurs d’établissements ont décidé de leur propre
initiative de fermer leurs portes ce jour-là.*

[image: helico-otan.1237452529.JPG]
*Les chefs d’Etat de l’Otan seraient-ils des animaux nuisibles?*

*C’est le Préfet qui le dit!
*

lu dans les DNA

*La chasse interdite dans le Bas-Rhin
*

*«Considérant la nécessité de prendre toutes les mesures de sécurité
publique que la tenue du 60e sommet de l’OTAN impose», le préfet de la
région Alsace, préfet du Bas-Rhin, Jean-Marc Rebière a décidé mardi d’interdire
«tout acte de chasse ou de destruction des animaux classés nuisibles, sur
l’ensemble du département (Bas-Rhin), les 3 et 4 avril».*

*Édition du Jeu 19 mars 2009*
Le prix de l’humour à Robert Hermann, 1er adjoint à l’Otan.

Comment aller au boulot tout en faisant du tourisme!

« Ce sera un peu compliqué, mais il y a plein de coins dans l’agglo que vous
ne connaissez pas »

[image: carnaval-strasbourg-09-017.1237453019.JPG]

lu dans le Journal
*S’armer de patience*

(à défaut d’armes lourdes?)
*Les habitants des communes du Nord de la CUS, s’ils doivent s’approcher de
Strasbourg lors du sommet de l’OTAN les 3 et 4 avril, devront s’armer de
patience, a-t-on appris hier soir à l’hôtel de ville de Schiltigheim.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/1472432143/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*Il n’y avait pas foule hier soir à l’hôtel de ville de Schiltigheim. Le
sujet abordé aura pourtant des conséquences pour tous ceux qui auront envie
ou besoin de circuler durant le sommet de l’OTAN, les vendredi 3 et samedi 4
avril. « Il est apparu que les zones impactées par les problématiques de
sécurité s’élargissaient », a expliqué en introduction Raphaël Nisand, le
maire de Schiltigheim. Avec une conséquence majeure (voir nos précédentes
éditions) : une circulation pour le moins compliquée.*

*Bouchons place de Haguenau
*

*Robert Herrmann, premier adjoint de Strasbourg en charge du dossier,
Thierry Hartmann, directeur départemental adjoint de la sécurité publique,
le capitaine François Duhamel pour la gendarmerie et Pierre Schneider,
responsable sécurité à la CTS, ont abordé les différentes retombées pour le
public de ce sommet. Sans pouvoir apporter toutes les réponses « car le
programme n’est pas définitivement arrêté ».
« Comment vais-je pouvoir me rendre de Schiltigheim à Illkirch en
voiture ? » a demandé une Schilikoise employée au centre de traumatologie.
Prendre le chemin le plus direct lui sera impossible comme à tous ceux qui
traversent habituellement Strasbourg pour des raisons professionnelles. Le
badge qui permet de franchir la zone orange n’est délivré qu’aux habitants
du secteur et à ceux qui travaillent. « Ce sera un peu compliqué, mais il y
a plein de coins dans l’agglo que vous ne connaissez pas », a répondu Robert
Hermann, pour la consoler…
Une maman s’est inquiétée de savoir si elle pourrait récupérer son fils
revenant de son internat qu’un car dépose place des Halles. Possible selon
le représentant de la CTS, mais le risque de bouchons place de Haguenau est
si grand que les bus ne l’emprunteront pas… Alors, pour les voitures…
Le tram ne pourra circuler à proximité du palais des congrès. La ligne B ne
fonctionnera donc pas. Le bus de substitution ira de l’arrêt «Hoenheim Gare»
à Futura Glacière puis rejoindra le centre de Strasbourg par la Robertsau,
via le pont Phario. Côté bus, la ligne 4 ira jusqu’à la Rotonde via la rue
St-Charles de même que la ligne 6 par la route de Brumath. La suite se fera
en tram. Quant à la ligne 50, elle évitera les abords du Wacken, mais
circulera sur le reste de son parcours.
Revenir au Nord de la CUS en prenant l’autoroute sera-t-il possible ? « Vous
pourrez rentrer à Schiltigheim quelle que soit l’heure si vous n’êtes pas
pressés… », a souligné le capitaine Duhamel. Pour l’instant, la décision de
fermer totalement les axes autoroutiers n’a pas été prise, mais la
circulation sera de toute façon coupée pour laisser passer, vendredi et
samedi, les convois officiels.*

*Au CMCO en ambulance
*

*Une « forte contrainte » pour les habitants du Nord de la CUS résidera dans
la fermeture, dès jeudi 2 avril à 21 h, de l’A 350, a mis en garde Thierry
Hartmann. La zone du palais des congrès et du Wacken, qui accueillera les
délégations officielles et les journalistes, sera totalement bouclée.
L’avenue Mendès-France se terminera donc en cul-de-sac et il faudra passer
par la rue Louis-Pasteur, devant le CMCO. Autre axe totalement fermé : la
rue de l’Eglise Rouge. A ce sujet, il est recommandé en cas d’urgence aux
futures mamans de ne pas se rendre au CMCO en véhicule personnel mais
d’opter pour une ambulance.
Et le vélo ? Pas franchement mieux. La piste cyclable qui longe l’Ill sera
interdite à la circulation ; traverser Strasbourg pourra également se
révéler ardu. Enfin, il faudra oublier les habituels courses du week-end à
Kehl, du moins via le pont de l’Europe, traversé par les opposants au sommet
et par les officiels.*
*Sophie Weber*

*Édition du Jeu 19 mars 2009*
Coordination anti-Otan-Préfet de la région Alsace: je t’aime, moi non plus.
*Les conditions d’implantation exaspèrent la coordination* *La coordination
anti-OTAN compte organiser l’accueil des opposants à la tenue du sommet de
l’Alliance atlantique. Avec ou sans village, et avec ou sans l’aval des
autorités. Quitte à squatter des immeubles vides au centre ville.*

*<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/strasbourg/382622588/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>
*

*« Depuis le début des négociations, les autorités ont tout fait pour
freiner l’organisation du contre-sommet », a accusé hier la coordination
anti-OTAN, chargée notamment de faire sortir de terre le village des
opposants au sommet de l’Alliance Atlantique, lors d’une conférence de
presse improvisée dans les locaux de l’université occupée.*

*Un « protocole de désaccord »
*

*Dernière « provocation » en date, selon elle, la demande de signature d’un
contrat de mise à disposition des terrains du village, qui n’aurait rien à
voir avec les engagements pris par la préfecture. Ledit document lui aurait
été transmis hier soir, en marge de la réunion publique avec les habitants
de la Ganzau, à une dizaine de jours de l’ouverture du campement, prévu du
1er au 5 avril.
La coordination parle d’un « protocole de désaccord ». Il impose notamment
un dépôt de garantie de 20 000 euros pour la mise à disposition du terrain
et d’installations. Une somme que la coordination refuse de régler, au motif
qu’elle est « dérisoire en cas de dommage » et « dérisoire par rapport au
montant à payer par les autorités » pour l’organisation du sommet.
A ce jour, le terrain reste inutilisable, car encore en labour. Ainsi, la
coordination fustige les « belles promesses des autorités » : elle a demandé
de pouvoir disposer de 150 tonnes de paille afin de viabiliser le terrain,
mais n’aurait que 50 tonnes à l’arrivée. Le traitement des déchets resterait
à sa charge, l’électricité ne serait qu’amenée au bord des terrains.
Mais surtout, la coordination refuse de désigner une personne pour endosser
la responsabilité juridique du campement, se disant toutefois prête à
communiquer les coordonnées de personnes référentes sur des questions
sanitaire ou de sécurité.
« On n’organise pas un championnat de France de javelot », note un membre de
la coordination. Façon de dire que le contre-sommet de l’OTAN, dont le
village fait partie, n’est pas une manifestation sportive, ni une
manifestation culturelle, mais un rassemblement politique qui nécessite
l’application de règles particulières.
La coordination accuse la préfecture de « tout faire pour que le
contre-sommet se passe de la façon la plus chaotique possible ». Les
opposants viendront, village ou pas, et avec ou sans l’accord des autorités,
affirment ses membres.*

*Menaces de squat
*

*« Il y a deux possibilités, résume Renaud, de la coordination. Soit la
préfecture honore ses engagements oraux, et alors le village s’installe à la
Ganzau. Soit elle ne le fait pas, et alors ça se fera de façon différente,
ailleurs. » « Il y a suffisamment de logements vides à Strasbourg pour qu’on
puisse accueillir 8000 personnes », notait un autre membre de la
coordination, en référence au contre-sommet de l’Union européenne en 2001 à
Nice, au cours duquel des opposants avaient ainsi squatté des logements
vides en centre-ville, selon lui. La préfecture restait injoignable hier
soir.
La viabilisation des terrains aurait dû commencer lundi prochain. Après ce
coup de poing sur la table, la coordination devra décider d’ici une semaine
si elle maintient ou non le village à la Ganzau. Avec ou sans autorisation.*


Le Préfet criminalise le mouvement anti Otan !

lu dans les DNA
Les opposants au sommet de l’Otan menacent de squatter Les organisateurs
d’un village alternatif pour les opposants au sommet de l’Otan les 3 et 4
avril à Strasbourg ont menacé aujourd’hui de squatter des emplacements et
des appartements vides, rejetant un protocole proposé par la préfecture.

<http://memorix.sdv.fr/5c/www.dna.fr/infoslocales/politique_articles/uneonline/2126374713/Position1/SDV/default/empty.gif/35333864623561313438646233356630?>

A deux semaines du sommet, la préfecture “revient sur des engagements”
concernant le village en réduisant les tonnages de pailles et de bois ainsi
que les installations électriques et sanitaires qu’elle proposait
d’installer, a regretté devant la presse l’un des organisateurs, qui
s’identifie par son prénom, Renaud.Selon lui, les autorités “nient la
démarche politique du village en imposant un protocole d’accord calqué sur
celui, beaucoup plus contraignant, des grands événements sportifs ou
culturels”. “Il ne s’agit plus d’une simple charte de bonne utilisation
comme initialement discutée”, a-t-il ajouté.

Un autre organisateur, Doni, estime qu’il existe «une volonté délibérée de
désorganiser et de compromettre la mise en place du village» à deux semaines
de la venue de 27 chefs d’état et de gouvernement, dont Barack Obama.

A leurs côtés, Jérôme affirme qu’en l’absence de village, les anti-Otan
attendus par milliers s’installeront dans des emplacements et des logements
vides. “La police en dégagera dix ou cent ou mille, mais nous sommes des
fourmis et on ne pourra pas chasser tout le monde», a-t-il estimé citant le
chiffre de «10.500 logements vides dans la communauté urbaine”.

La coordination anti-Otan Strasbourg a annoncé dans un communiqué qu’elle se
dégage de toute responsabilité “quant aux perturbations inhérentes à la
venue de milliers de personnes sur divers terrains de la communauté urbaine
de Strasbourg”.

“La responsabilité de désordres reviendrait à la préfecture”, conclut le
communiqué.

Strasbourg, où se déroulera le sommet samedi matin, sera en état de siège de
jeudi 22h00 à samedi 16h00.

Le préfet Marc Rebière a fait savoir à plusieurs reprises sa “forte
préoccupation concernant les risques de débordement” des anti-Otan, dont
certains éléments incontrôlables sont formés “à la lutte commando“.

“La menace est réelle“, a-t-il dit en rappelant qu’aucun sommet n’avait été
épargné par les violences.

Les anti-Otan, qui réclament le droit de manifester dans Strasbourg, ne
seront en aucun cas autorisés à s’approcher du centre de Strasbourg. Ils
refusent de défiler dans des “zones invisibles” comme sur les friches
industrielles du port du Rhin, près du pont du Rhin par lequel doivent
arriver d’Allemagne voisine de nombreux participants étrangers à la
manifestation du 4 avril.


Contre-sommet de l’Otan

 *Village alternatif : la préfecture organise le chaos*

À deux semaines du sommet de l’OTAN, la préfecture revient sur ses
engagements concernant l’établissement du village alternatif à la Ganzau.
Elle impose un protocole d’accord sur l’utilisation du terrain en lieu et
place d’une simple charte de bonne utilisation initialement discutée. Les
conditions de ce protocole sont inacceptables par rapport à ce qui a été
négocié depuis trois mois :

- La quantité de matériaux (paille et planches) prévue pour la viabilisation
largement revue à la baisse,

- Les installations électriques (promises mardi 10 Mars et discutées avec
EDS) réduites aux abords du terrain, etc

Alors que nos propositions écologiques et peu onéreuses – comparativement
aux millions d’euros dépensés pour accueillir quelques heures une trentaine
de chefs d’état – sont remises en question, l’accueil des milliers
d’habitants et habitantes du village est largement compromis. Les autorités
préfectorales s’entêtent à nier la démarche politique du village alternatif
en cantonnant cette manifestation dans un protocole destiné aux grands
événements sportifs et culturels.

À quinze jours de l’ouverture annoncée du village alternatif, ces nouvelles
exigences préfectorales sont le signe d’une volonté manifeste de
désorganiser et compromettre l’existence du village ainsi que l’expression
démocratique de la contestation. Dès lors ne pouvant plus garantir un
accueil décent, la coordination Anti-OTAN Strasbourg et le collectif
Résistance des Deux Rives se dégagent de toutes responsabilités quant aux
perturbations inhérentes à l’installation de plusieurs milliers de personnes
sur divers terrains de la CUS. La responsabilité des désordres annoncés lors
du contre sommet reviendra à la préfecture.
C’est bientôt le printemps : fleurissez vos fenêtres!

[image: dsc02194ter-no-nato-fenetre.1237366327.jpg]

*communiqué du PCF 67 *
Accrocher a son balcon un drapeau « PACE » (PAIX) est-il un nouveau delit
ou la manifestation d’un droit d’expression ?



2003 : les USA et leurs alliés déclarent la guerre à l’Irak, la France ne
fait pas partie du commandement intégré de l’OTAN.

Des drapeaux arc en ciel « PACE » apparaissent alors aux fenêtres et balcons
des immeubles pour protester contre  cette guerre.

 2009 : la France, sur l’initiative de son président, réintègre le
commandement intégré de l’OTAN.

Des drapeaux « PACE No To NATO » apparaissent aux fenêtres pour exprimer le
refus de cette réintégration, mais cette fois ci, *la Police passe chez les
citoyens pour les faire retirer !*

 La liberté d’expression pour un message de paix n’a t-elle (déjà) plus
droit de cité ?

 S’agit-il déjà d’une conséquence visible de la réintégration de la France
dans le commandement de l’OTAN ?

 Le Parti Communiste du Bas Rhin demande des explications sur cette nouvelle
atteinte à la liberté d’expression(s) et de contestation(s) des citoyens de
Strasbourg dans le cadre du sommet de l’OTAN.

 Strasbourg le 18/03/2009 »

lu dans les DNA

Sommet de l’OTAN

Les « anti » s’organisent

Le collectif anti-OTAN de Strasbourg regroupe toutes les organisations qui
participent à l’organisation du contre-sommet. Au total, elles sont une
vingtaine, dont les Verts, le NPA, le PCF, le PG, Attac, FSU etc.). Pendant
le temps que durera le sommet (les 3 et 4 avril) et même au-delà, le
collectif organise des débats, des rencontres…
Pour les financer (sonorisation, location des salles), il met en vente des
cartes postales, affiches et T-shirts assez explicites : « Happy
Birthdeath » pour célébrer les 60 ans de l’Alliance Atlantique, « L’OTAN,
c’est de l’argent », « Avec l’OTAN, tout sang va », « Une arme pour l’OTAN,
des larmes pour l’Afghanistan », « Aïe, la guerre ça fait mal ».
Ces articles peuvent être commandés sur le site internet du collectif :
www.non-otan-strasbourg.eu. Ils seront également mis en vente lors de la
grande manifestation de jeudi. L’objectif est de faire en sorte que les
Strasbourgeois prennent part au débat sur l’OTAN, loin des gênes
occasionnées par le sommet, loin des « slogans » et de l’opposition radicale
et violente.

*
*
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
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